L’agence Algérie presse service (APS) a rapporté ce lundi qu’un groupe d’organisations et d’associations nationales a demandé au Président de la République française, M. Emmanuel Macron de mettre un terme aux associations intruses profitant de leur présence en France pour diffuser un discours de haine et d’incitation au terrorisme parmi les Algériens et les institutions de l’Etat pour attenter à la stabilité de l’Algérie.
L’APS a rapporté que ce groupe d’association, sans les nommer, a tenu hier une réunion à l’occasion de la prochaine visite du Président français en Algérie.
Pour ce groupe d’association, il s’agit d’ «associations intruses, activant sous le couvert de la démocratie, la défense des droits de l’homme et la liberté d’expression, en profitant de leur présence en France pour diffuser un discours de haine, de violence, et d’incitation au terrorisme parmi les Algériens et les institutions de l’Etat, dans l’objectif d’attenter à la stabilité et la sécurité de l’Algérie, ce qui conduira inéluctablement à une dégradation de la situation en Afrique du nord et dans le bassin méditerranéen. »
“Nous demandons au Président de la République française d’assumer ses responsabilités vis-à-vis de ces organisations suspectes soutenues par les milieux de l’argent sale, des organisations terroristes internationales et le voisin du mal +le Maroc+”, a ajouté la même source.
Pour rappel, le haut conseil de sécurité, présidé par le président Abdelmadjid Tebboune avait pris la décision en mai 2021 de classer Rachid et Le Mak comme organisations terroristes.
Par ailleurs, la justice algérienne a émis fin mars des mandats d’arrêt internationaux à l’encontre d’un Mohamed Larbi Zitout, de Hicham Aboud et de Farhat M’hana et Amine Boukhers, nommé Amir Dz. Ces trois derniers vivent en France avec le statut de réfugié politique.
Sid ALi