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Agression sioniste contre les Palestiniens  : l’Algérie porte la voix arabe au conseil de sécurité

Selon la chaîne qatari Al Jazeera, le groupe arabe aux Nations Unies a pris l’initiative de convoquer une réunion du Conseil de sécurité sur le risque de déportation qu’encourent les populations palestiniennes.

Le projet est porté par l’Algérie en sa qualité de membre non-permanent du Conseil. Selon des sources médiatiques, l’Algérie a obtenu la tenue d’une réunion du Conseil de sécurité sur la question vendredi 12 janvier.

Le 12 juin, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a indiqué qu’entre autres priorités durant son mandat au conseil de sécurité, l’Algérie continuera à « apporter son soutien constant aux causes justes, notamment palestinienne et sahraouie, et défendra les droits des deux peuples palestinien et sahraoui à mettre fin à l’occupation de leurs territoires spoliés ».

Déporter les Palestiniens hors de leur terre est un projet Israélien porté par le gouvernement de droite au pouvoir. Un projet qui trouve dans le silence occidental un plus grand soutien. Les projets économiques d’Israël dans Ghaza sont devenus, depuis quelque temps, un secret de polichinelle.  Force est de constater que parmi les soutiens de l’entité sioniste, les Emirats arabe unis se trouvent au premier rang. Car, il s’agit de projet lié à l’énergie et plus précisément au gaz.

Le projet du gouvernement israélien inquiète de plus en plus le monde. Après avoir échoué à convaincre l’Égypte d’installer la population de la bande de Gaza dans le Sinaï égyptien, le gouvernement de Benyamin Netanyahou ne lâche pas prise et cherche d’autres piste. Parmi elles, la presse sioniste a évoqué des négociations avec des pays d’Afrique comme le Congo, même si les responsables congolais ont fait un démenti.

Le projet sioniste est tellement sérieux qu’il commence à effrayer des pays du clan occidental.

Sid Ali

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Parmi 6 618 immigrants illégaux en Espagne

611 Harragas sont morts ou portés disparus entre Algériens et Marocains

L’organisation non gouvernementale espagnole “Caminado Fronteras” a révélé hier dans un rapport qu’au moins 6.618 harragas, parmi eux un certain nombre d’Algériens, sont morts ou ont disparu en 2023 en tentant de rejoindre l’Espagne, soit une moyenne de 18 personnes par jour.

Selon l’organisation, parmi ce grand nombre de harragas morts ou disparus, « il y a 611 cas de décès ou de disparition sur la route migratoire qui relie le Maroc et l’Algérie à la côte sud de l’Espagne », soit un nombre plus important que le nombre enregistré en 2022.

En 2022, 333 personnes ont été tuées ou portées disparues sur cette route maritime entre le Maroc, l’Algérie et l’Espagne.

D’autre part, l’organisation non gouvernementale a indiqué que le plus grand nombre de migrants portés disparus alors qu’ils tentaient d’atteindre l’Espagne provenaient des côtes du Sénégal (au nombre de 3 176).

 « Caminado Fronteras » a expliqué que ce chiffre est le «plus élevé » qu’elle ait enregistré depuis le début de ses statistiques, et qu’il a été multiplié par trois (+177 %) par rapport à 2022. À titre de comparaison, selon un rapport de l’organisation publié l’année dernière, 11 200 migrants sont morts disparu en tentant d’atteindre l’Espagne entre 2018 et 2022, soit une moyenne de six personnes par jour.

L’augmentation des drames migratoires s’accompagne du doublement du nombre d’immigrés arrivés irrégulièrement en Espagne en 2023, pour atteindre 56 852 personnes, en raison d’un afflux sans précédent dans l’archipel des Canaries, selon les chiffres du gouvernement espagnol.

Caminado Fronteras, qui s’appuie sur les appels de détresse des migrants en mer ou de leurs familles pour établir ses rapports, a également dénombré 363 femmes et 384 enfants parmi les victimes enregistrées l’année dernière.

Selon les données de différents services de sécurité, de nombreux réseaux organisateurs de harragas en Algérie sont actifs depuis le Maroc, que ce soit pour faire passer clandestinement des harragas marocains ou des harragas algériens.

Au cours de l’année écoulée, il a été constaté une augmentation significative du nombre de Marocains arrêtés dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine, qu’ils soient harragas ou impliqués dans des réseaux organisant des voyages harraga.

Selon les médias, la justice s’apprête à renvoyer, au début de cette l’année, des dizaines de dossiers liés aux gangs organisateurs de la Harga, impliquant des centaines de personnes, dont des organisateurs de la Harga, parmi lesquels des Algériens et un nombre important de Marocains. jugés en vertu de la nouvelle loi relative à la prévention de la traite des êtres humains, qui est une loi qui menace les personnes impliquées dans le crime. Cette activité est devenue un crime après avoir été un délit, avec une peine pouvant aller jusqu’à 30 ans de prison.

Madi B

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