Justice
Le patron du premier groupe privé Cevital, l’homme d’affaires, Issad Rabrab devait comparaître, une nouvelle fois aujourd’hui devant le tribunal de Sidi M’hamed. Le procés a été finalement reporté au 31 décembre prochain.
Incarcéré à la prison d’El Harrach depuis le 22 avril dernier, Issad Rebrab devra répondre à plusieurs chefs d’accusation notamment «fausse déclaration sur le mouvement de capitaux de et vers l’étranger», «surfacturation» et « importation de matériel usagé en dépit de l’octroi d’avantages bancaires, fiscaux et douaniers».
Le collectif d’avocats de l’homme d’affaires a introduit plusieurs fois mais en vain, des demandes de libération de son client au près de la chambre d’accusation.
Mais selon certaines sources au fait du dossier, le patron de Cevital qui présente «toutes les garanties de répondre aux convocations de la justice», pourra être remis en liberté dés demain.
Son fils, Omar Rebrab, qui est chargé de la filiale automobile du groupe a expliqué il y a quelques jours sur la chaine El Hayet TV, que le groupe de son père, était «victime» de l’ancien ministre de l’industrie Abdesslam Bouchouareb, qui l’avait dépossédé de la marque Hyundai au profit de l’homme d’affaire Hassen Arbaoui.
Le nouveau président avait, rappelons-le, promis de réhabiliter des patrons qui ont été victimes de la «Issaba».
Et lors de l’inauguration de la Foire Internationale d’Alger, Abdelmadjid Tebboune avait réitéré son soutien aux patrons privés qui créent de la richesse et de l’emploi.
Une déclaration qui se veut une clarification de sa démarche avec le monde des affaires en distinguant entre de vrais patrons et des oligarques qui saignaient à blanc les finances publiques sous le parapluie protecteur de l’ancien régime.
R.N
