Commission de médiation et de dialogue
C’était prévisible, l’ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche n’a pas donné une suite
favorable à «l’appel de la patrie» lancé dimanche par les six membres de la commission de médiation
et de dialogue aux 23 personnalités nationales pour rejoindre leur structure.
Hamrouche, leur rappelle sa position de principe exprimée en avril dernier de ne pas être «candidat à
d’éventuelles instances de transition ou élection».
«Je souhaite rappeler aux honorables membres du Panel et des forums, ma déclaration du 18 avril
dernier où j’indiquais que «Je ne serais pas candidat à d’éventuelles instances de transition ou
élection», a rappelé l’ancien Chef du gouvernement (septembre 1989 – juin 1991), dans un
communiqué rendu public aujourd’hui lundi.
L’ex chef du gouvernement qui garde la cote auprès de larges secteurs du peuple des acteurs
politiques, considère en effet que «le mouvement unitaire et pacifique du peuple a, depuis le 22
février dernier, neutralisé, momentanément, une série de facteurs de déstabilisation et stoppé
d’imminentes menaces».
Pour autant, Mouloud Hamrouche pense que l’Algérie n’est pas définitivement à l’abri des secousses
plus au moins graves.
«Ces menaces n’ont pas disparu pour autant et sont toujours en gestation. Il revient à ceux qui sont
aux commandes d’agir, de répondre au «Hirak» et de mobiliser le pays pour lui éviter les pièges d’un
chaos», recommande-t-il.
SALIM A A
