Six (6) vols hebdomadaires seront assurés par la compagnie nationale Air Algérie, à compter du 1er juin, de et vers la France, la Turquie, l’Espagne et la Tunisie, suite à la décision relative à l’ouverture partielle des frontières aériennes, a indiqué lundi un communiqué des services du Premier ministre.
Ainsi, trois (03) vols hebdomadaires de et vers la France seront assurés par la compagnie Air Algérie, à raison de deux (02) vols de/vers Paris et un (01) vol de/vers Marseille, en plus d’un (01) vol hebdomadaire qui sera assuré de et vers la Turquie (Istanbul), l’Espagne (Barcelone) et la Tunisie (Tunis), selon le communiqué.
Dans un premier temps, “seuls les aéroports d’Alger, d’Oran et de Constantine sont autorisés à accueillir les passagers à l’arrivée ou en partance de ces destinations”.
Ces mesures ont été arrêtées lundi par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, au terme des consultations avec le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus et l’autorité sanitaire, et sur instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, souligne le communiqué.
Pour ce qui est des conditions d’embarquement à destination de l’Algérie, le voyageur doit être détenteur du “résultat négatif d’un test RT-PCR datant de moins de 36 heures avant la date du voyage”, selon le communiqué.
Il doit également disposer d’un billet valide et de la fiche sanitaire dument renseignée et s’acquitter préalablement des frais inhérents au confinement sanitaire obligatoire auquel doit se soumettre chaque passager à l’arrivée sur le territoire national ainsi que les frais du test de dépistage du COVID-19, prévus par les autorités sanitaires.
Le communiqué précise que les frais de séjour dans les sites d’hébergement sont à la “charge exclusive” du passager. Ces conditions “doivent être impérativement réunies avant l’embarquement”.
Concernant les conditions sanitaires applicables à l’arrivée (en Algérie), il s’agit d’abord de la présentation d’un test RT-PCR de moins de 36 heures.
Le passager devra se soumettre à un confinement sanitaire obligatoire d’une période de cinq (5) jours au niveau d’un des établissements hôteliers prévus à cet effet, avec un contrôle médical permanent, avec l’application d’un test de dépistage du COVID-19 à la fin du confinement.
La levée du confinement se fera au 5éme jour à la suite d’un test de dépistage du COVID-19 négatif. En cas de résultat positif, le confinement est reconduit pour une période supplémentaire de cinq (5) jours, précise la même source.
S’agissant des conditions de confinement, une liste des établissements hôteliers, offrant toutes les conditions requises pour le confinement des passagers, est arrêtée conjointement entre les secteurs de l’Intérieur, du Tourisme et de la santé.
Pour ce qui est des modalités de sortie du territoire national, les passagers demeurent soumis aux seules conditions édictées par les autorités des pays d’accueil pour leur entrée sur leurs territoires.
En matière d’information et de communication, une large campagne de communication et de vulgarisation est mise en œuvre dès l’ouverture des frontières aériennes pour faciliter les déplacements.
La compagnie Air Algérie est chargée de relayer, à travers son site web, toutes les informations complémentaires et précisions nécessaires à la mise en œuvre du dispositif prévu.
Ces modalités opérationnelles nécessaires à la concrétisation de la décision de réouverture partielle des frontières aériennes s’inscrivent dans l’objectif de “préserver la santé des citoyens et à les prémunir contre tout risque de propagation du Coronavirus (COVID-19)”, selon le communiqué. Elles sont soutenues par la démarche basée sur la prudence, la progressivité et la flexibilité et restent adaptables en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique, soutient la même source.
R.N
Je qualifie ce communiqué par Incompétence, improvisation, bricolage. 3 vols par semaine ridicule, ceux qui vont en profiter sont les nantis du pouvoir de l’argent, les politique et la sécurité. Le pauvre retraité avec un e=retraite de 500€, même un salarié touchant 2000 €, ne pourra pas supporter les frais de voyage, de confinement, de test PCR. Dans tous les pays du Monde on exige soit le pass de vaccination, soit un Test PCR. Seule l’Algérie décide autrement contre ces compatriotes vivants à l’étrangers malgré que cette communauté est très attachée à son pays et contribue par solidarité à tous les dons (sanitaires et financiers) Le comité scientifique qui a contribué à cette annonce s’en fiche complétement de la situation des expatriés, il vrai que ces docteurs peuvent aller à l’étranger pour exercer dans leurs cabinets ouverts à Paris ou ailleurs et faire des piges dans les hôpitaux. Eux ne voient pas le drame des expatriés qui n’ont pas vus leurs femmes, leurs enfants, leurs familles, leurs amis ,leur pays, durant des mois.
D’autre part, le nombre a augmenté, la faute à Qui ? C’est le non respect des règles sanitaires, les gens tassés dans les mosquées, les cafés et restaurants, les transports en commun, les marchés. Ce n’est nullement la faute aux expatriés. Je pense que cette décision va laisser des traces et va approfondir le fossé entre le pays d’origine et ceux qui vivent à l’étranger.