Alors que le marché algérien de l’automobile s’apprête à l’importation des véhicules de moins de trois ans, l’Assemblée populaire nationale a mis des conditions dans le but de réguler l’opération.
Interrogé à ce sujet, le président de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), Lakhdar Salmi, a indiqué, mardi sur la chaîne de télévision privée Ennahar TV, que les citoyens algériens pourront importer « une seule voiture chaque trois ans ».
«Nous avons analysé l’article 66 du PLF 2023 (relative à l’importation des véhicules de moins de trois ans) et nous nous sommes rendus compte que la loi en question est destinée aux citoyens aux revenus moyens », a -t-il déclaré.
« Le citoyen pourra importer un seul véhicule chaque trois ans. Au-delà de ce nombre, l’importation des véhicules par les particuliers relèverait d’une activité commerciale, et cela pourrait impacter nos réserves de changes », a-t-il ajouté.
Le président de la commission des finances et du budget de l’APN a tenu à souligner que des discussions ont eu lieu pour « une éventuelle » baisse des taxes que les particuliers auront à payer pour importer un véhicule de moins de trois ans.
Salmi a, par ailleurs, indiqué que la commission des finances et du budget de l’APN a proposé des modifications à l’article 66 du PLF 2023.
« Nous avons proposé des ajustements à cet article, et notamment pour permettre aux particuliers d’importer des véhicules de moins de cinq ans et non pas de moins de trois ans », a-t-il déclaré.
Avant de souligner toutefois que les véhicules de moins de cinq ans sont « usés » et qu’ils risquent «d’avoir un impact négatif sur l’environnement » en Algérie. « Nous devons préserver notre environnement », a-t-il déclaré.
Aujourd’hui est la date fixée par le président de la république pour rendre public le cahier des charges relatif à l’activité des concessionnaires automobiles qui importeront des véhicules neufs.
Sid Ali