Les députés de l’Assemblée populaire nationale ont souligné l’importance de soutenir davantage les secteurs à haute valeur ajoutée, tels que l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, les Energies renouvelables et les Mines.
Lors d’une séance plénière consacrée au débat du “PLF-2023”, les députés ont salué l’introduction de l’élaboration de la loi de finances dans le cadre de la loi organique relative aux lois de finances 15-18, ce qui est à même d’assurer “la clarté dans les priorités et la planification dans tous les secteurs”.
Dans ce contexte, le député Abdelkarim Tebbal, du parti du Front de libération nationale (FLN), a salué le niveau “record” atteint par les dépenses budgétaires proposées pour l’année prochaine, soulignant que la nouvelle approche sur laquelle a été bâti le projet de loi de finances basé sur les objectifs et les programmes plutôt que sur les moyens, permet “de clarifier les priorités, soutenir la planification et améliorer le contrôle parlementaire.
L’intervenant a exprimé son vœu de voir les différentes mesures législatives contenues dans le texte contribuer à davantage de création de richesse et d’investissement, à l’amélioration du cadre de vie des citoyens et au développement des secteurs de la santé et de la recherche scientifique. M. Tebbal a également insisté sur le contenu du texte concernant la prise en charge de l’augmentation des salaires et l’augmentation de l’allocation chômage, plaidant pour la “réactivation de la retraite anticipée, notamment pour les travailleurs qui ont accompli 32 ans de cotisations à la Caisse de sécurité sociale, qui est une limite maximale”.
De son côté, le député Kaddour Ben Attia Belkacem (Mouvement El Bina) a mis l’accent sur “le budget exorbitant” proposé par le projet de loi, soulignant son “impact positif attendu sur la vie des citoyens, le pouvoir d’achat, la lutte contre le chômage et la prise en charge des retraités”.
L’intervenant a mis en garde contre l’inflation et insisté sur l’impératif de préserver la stabilité des prix, exprimant sa satisfaction de l’absence de nouvelles taxes dans le texte de loi.
Quant au député Rachid Belegat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), il a salué la décision de l’Etat relative à la demande d’adhésion au groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), affirmant que l’Algérie pourra à travers cette démarche “renforcer ses partenariats internationaux tant dans le domaine économique que dans d’autres domaines tels que la technologie, la recherche scientifique et la sécurité”.
Le député a appelé à élaborer des lois et des cadres juridiques devant contenir le phénomène de fuite des cerveaux algériens à l’étranger, notamment ceux exerçant dans les domaines de la santé et de l’enseignement supérieur. Il a salué le maintien du caractère social de l’Etat dans le projet de loi, ce qui reflète l’existence “d’une volonté politique pour réaliser le développement dans le contexte des défis internationaux notamment la compétitivité”.
Pour sa part, le député Belourghi Rachid du Rassemblement national démocratique (RND) a appelé à encourager les investisseurs aussi bien algériens qu’étrangers dans le cadre de la diversification de l’économie nationale et le soutien de l’industrie et l’amélioration du climat des affaires.
Plusieurs intervenants au débat ont appelé à prendre des mesures devant dégeler les projets de développement au regard de leur impact positif sur l’économie locale notamment les domaines du tourisme, les travaux publics, la jeunesse et le sport.
Synthèse : Abir N.