Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a fait état, lundi, de mesures de suspension “dans un premier temps” et de poursuites judiciaires “en deuxième temps” contre 230 agents de la Protection civile (PC), ayant observé un mouvement de protestation “contraire au Statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de la Protection civile”.
Le ministère précise dans un communiqué que “des mesures de suspension ont été décidées, dans un premier temps, contre 230 agents en application des dispositions de l’article 173 du Statut général de la Fonction publique, avec engagement de poursuites judiciaires, dans un deuxième temps”.
Ces mesures interviennent en application des article 28 et 29 du décret exécutif 11-106, du 06 mars 2011, portant Statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de la Protection civile, et après la flagrante et grave violation, par certains agents, des dispositions des deux articles suscités, souligne la même source.
Il s’agit là, poursuit le communiqué “d’une trahison aux obligations et responsabilités qui leur incombent, dont l’objectif principal est d’attenter à la stabilité et d’entacher la crédibilité de ce corps”.
Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement territorial a réitéré son appel aux affiliés de ce corps à “ne pas céder aux voix tendancieuses qui visent à déstabiliser cette institution publique régulière, objet de tout respect et reconnaissance”.
APS