
Quand commence la guerre d’Algérie, c’est une évidence pour Gisèle Halimi de militer aux côtés de Sartre et de ceux qui signeront, en septembre 1960, le Manifeste des 121. En 1960, apprenant qu’une Algérienne de 22 ans, Djamila Boupacha, accusée d’avoir posé une bombe a été arrêtée, torturée et violée par des soldats français, elle décide de la défendre.
Commence alors une longue bataille, dans laquelle Gisèle Halimi entraîne Simone de Beauvoir. Celle-ci écrit une tribune dans le célébre journal français Le Monde et crée un comité, avec, notamment, Jean-Paul Sartre, Louis Aragon, Geneviève de Gaulle, Germaine Tillion. Djamila est finalement jugée en France, à Caen, en 1961. En dépit de la brillante plaidoirie de Gisèle Halimi, elle est condamnée à mort, mais sera amnistiée et libérée en 1962 après les accords d’Evian qui mettent fin à la guerre d’Algérie.
La Rédaction