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Pétrole : le Brent frôle les 71 dollars à Londres

Les cours du pétrole poursuivaient hier leur progression, au lendemain d’un sommet de l’Opep+ qui a confirmé le maintien de l’ouverture progressive des robinets d’or noir de l’organisation élargi d’ici juillet.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 70,90 dollars à Londres, en hausse de 0,93% par rapport à la clôture de mardi. A New York, le baril de WTI pour le mois de juillet gagnait 0,75% à 68,23 dollars. La veille, le Brent s’est arrêté à quatre centimes de son précédent plus haut du 8 mars avant de refluer quand le WTI est revenu à un prix plus vu depuis le 23 octobre 2018.

“Les prix du pétrole conservent leurs gains”, constate Naeem Aslam, analyste, au lendemain du sommet de l’Opep+. Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix alliés, unis depuis fin 2016 par l’accord Opep+, ont décidé mardi de se conformer à la politique d’augmentation progressive de la production de pétrole convenue en avril.

Cette stratégie consiste en un retour prudent et par palier depuis mai d’un total de près de 1,2 million de barils par jour supplémentaires, auquel s’ajoute le volume d’un million de barils qui avait été retiré volontairement par Ryad en début d’année.

Les quotas à partir du mois d’août n’ont pas été abordés, le groupe préférant repousser cette décision au prochain sommet, le 1er juillet. Les vingt-trois producteurs “souhaitent ramener l’offre de pétrole au niveau antérieur à la pandémie de Covid-19 mais ils comprennent également qu’ils doivent faire preuve de patience tant que la menace du variant indien est toujours d’actualité”, ajoute M. Aslam.

Ne pas augmenter trop rapidement l’offre a aussi pour effet de soutenir les prix et de se donner une marge de manœuvre si l’Iran, pays fondateur de l’organisation aujourd’hui exempté de quota, venait à être de nouveau autorisé à exporter son pétrole, toujours sous embargo américain, et donc augmenter drastiquement sa production.

“Le groupe de producteurs n’est pas le seul à ouvrir les robinets”, note Stephen Brennock, de PVM, qui souligne que les prix actuels encouragent les Etats-Unis, premier producteur mondial, mais aussi le Canada, le Brésil et la Norvège à pomper davantage.

R.E

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