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Indice de développement humain : l’Algérie améliore sa position

A l’occasion du lancement du processus d’élaboration du 6e Rapport national sur le développement humain, le CNESE et le PNUD ont enregistré l’amélioration de la position de l’Algérie dans le classement mondial.

Entre 2021 et 2022, l’Algérie s’est classée à la 3ème place en Afrique et la 1ère en Afrique du Nord en matière de développement humain, selon Blerta Aliko, représentante résidente en Algérie du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), citée par l’APS.

S’exprimant, hier, à l’occasion du lancement du processus d’élaboration du 6e Rapport national sur cette question, la fonctionnaire onusienne a estimé que cette performance a été enregistrée en dépit du “recul inédit”, dans ce domaine, à l’échelle du monde.

Ce résultat “remarquable” s’explique, a-t-elle dit, par “la philosophie de gouvernance algérienne qui pose l’emphase sur la protection sociale et lorsque cela est nécessaire – notamment pendant la pandémie – la mise en place de mesures économiques et sociales supplémentaires visant à renforcer la résilience des Algériens”.

La tendance a été confirmée, à la même occasion, par Sidi Mohammed Bouchenak Khelladi, président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) qui a déclaré que “l’Algérie a nettement progressé en matière de développement humain, en se plaçant à la 91ème place du classement mondial 2021-2022 du PNUD sur 191 pays”.

Pour renforcer ce positionnement, le CNESE et le PNUD collaborent pour l’élaboration du 6ème Rapport national sur le développement humain (RNDH), placé cette année sous le thème : “L’éducation, un des leviers pour un développement plus inclusif et durable”. La nouvelle édition se penchera notamment sur le processus de formation cognitive du capital humain, a expliqué Bouchenak Khelladi.

Le responsable a souligné l’importance du document qu’il a classé parmi les productions phares éditées par son organisme. Il est, a-t-il détaillé, une “occasion de revisiter, dans un cadre concerté, les acquis dans différents domaines du bien-être, tels que la promotion de la femme, la lutte contre les inégalités et la pauvreté, la croissance économique durable, les services de santé et d’éducation de qualité”.

En outre, cette édition “posera explicitement la question de la contribution de l’éducation à un développement plus durable et inclusif, au moment où l’Algérie affiche plus que jamais sa volonté d’accélérer la mise en œuvre d’un modèle de développement qui est fondé davantage sur le facteur humain”, a indiqué le président du CNESE. Il a, d’autre part, réaffirmé l’engagement de l’Etat à renforcer le bien-être de sa population, notamment des enfants et des jeunes, sur les différents aspects du développement humain.

L’indice du développement humain (IDH) mesure la qualité de vie et le bien-être d’une population, en s’appuyant sur certains articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

En plus du niveau de revenus et à l’économie, il inclut des facteurs sociaux, culturels, éducatifs et de santé. Il intègre ainsi l’espérance de vie, la qualification professionnelle, l’alphabétisation, l’accès à la culture, l’urbanisation, l’emploi, la pauvreté et l’alimentation.

Dès 1945, la Charte des Nations Unies a pris l’engagement de “favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus ample”. En 2000, la Déclaration du Millénaire des Nations Unies veut une meilleure équité, une plus grande justice sociale et le respect universel des droits de l’homme : les objectifs de cette déclaration visent à la réduction de la pauvreté extrême et à l’avancée des droits universels d’ici à 2015.

Parmi les facteurs qui affectent négativement l’IDH, en particulier dans les pays en développement, se trouvent l’explosion démographique, le réchauffement climatique, les guerres et leurs conséquences sur la disponibilité de l’eau, de la nourriture et des établissements scolaires.

Mourad Fergad

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