LA NATION Quotidien National D'information
Les chauffeurs de bus universitaires de la Société algérienne des transports universitaires, relevant de l’Office national des œuvres universitaires (ONOU) ont observé depuis samedi une grève avant de décider aujourd’hui de rejoindre leur poste.
Le gel des navettes des bus orange au niveau de la plupart des gares de la capitale, a paralysé, en effet, la plupart des lignes de transport, notamment les dessertes reliant les universités de Dely-Ibrahim et Bouzareah, en plus des parkings des résidences universitaires.
Les étudiants ont eu l’espace de quatre jours du mal à se rendre à leurs universités, en particulier les résidents, ce qui a affecté la progression des études dans les zones de la wilaya d’Alger où la société précédemment détenue par l’homme d’affaires Mohieddine Tahkout a conclu des contrats de transport universitaire. Contrairement aux rumeurs selon lesquelles les chauffeurs ont ‘’levé le pied’’, car ils n’ont pas perçu leurs salaires, la direction de l’ONOU tient à faire savoir que le motif du débrayage est lié à la crainte des travailleurs de voir ‘’imminemment’’ la société de laquelle ils relèvent mettre les clés sous le paillasson, autrement dit, sous le coup de la liquidation, car les biens de son ‘’propriétaire’’, en l’occurrence Tahkout, font l’objet de confiscation par l’Etat.
Soulignons que l’entreprise a été transférée de l’homme d’affaires Mohieddine Tahkout au ministère des Transports, représenté par la Société algérienne des transports universitaires sur la base d’une décision de justice.
Depuis le premier jour de la grève, les responsables de l’Office national des services universitaires se sont réunis avec les représentants de l’entreprise et les chauffeurs et les ont appelés à respecter le contenu des contrats.
Rachid Niya
