Dialogue national
Le président de Talaei El Hurriet, Ali Benflis, a affirmé hier mercredi au forum d’un confrère
arabophone qu’il partageait totalement la lecture politique de Taleb Ibrahimi par rapport au dialogue
nationale qu’il a décliné mardi dans un communiqué.
«Je suis d’accord avec les conditions de succès du dialogue énumérés par M. Ahmed Taleb Ibrahimi
que le seul garant de sa réussite est l’attachement du peuple à ses revendications», a en effet assuré
Benflis.
L’ex chef du gouvernement estime que ce qui rassemble précisément tout le monde est que pays vit
une «crise réelle dans toutes ses institutions illégitimes qui ne peuvent plus garantir le
fonctionnement normal de l’Etat».
Autrement dit, Ali Benflis s’accroche à sa revendication renvoyer les «symboles de l’ancien régime»,
notamment le Premier ministre et son équipe et, si possible, le président de l’Etat, Abdelkader
Bensalah.
De même qu’il maintient les préalables politiques (mesures de détente) qui doivent précéder
l’ouverture de ce dialogue.
Or le Secrétaire général de la présidence, Nourredine Ayadi a balayé d’un revers de la main le renvoi
de Bedoui et son équipe et exclut que des mesures d’apaisement soient prises avant l’ouverture du
dialogue.
Ali Benflis s’exclut de facto de la grand-messe que le pouvoir compte organiser prochainement pour
valider le seul point à l’ordre du jour à savoir la préparation des conditions techniques et juridiques
d’une élection présidentielle.
Fatima M