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Un responsable du mouvement de résistance islamique palestinien (Hamas) a déclaré que le mouvement avait accepté une liste de 34 détenus soumise par Israël dans le cadre d’un éventuel échange de prisonniers dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu.
Le responsable, qui a souhaité rester anonyme en raison de la sensibilité de la question, a précisé que tout accord était conditionné à la conclusion d’un accord sur le retrait israélien de Gaza et un cessez-le-feu permanent.
Il a ajouté : « Le mouvement ne voit pas de réponse positive de la part d’Israël concernant le retrait de Gaza ou un accord sur le cessez-le-feu. »
Dans ce contexte, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué ce dimanche que le mouvement Hamas n’avait pas encore présenté de liste des détenus « jusqu’à présent ».
La chaîne de télévision israélienne a rapporté ce dimanche que le directeur du Mossad, David Barnea, devrait partir lundi pour Doha afin de participer aux négociations sur un échange de prisonniers avec les factions palestiniennes.
La chaîne a cité des sources informées, sous couvert d’anonymat, affirmant que « Barnea se rendra demain à Doha pour participer aux discussions sur l’accord d’échange ».
Dans le même ordre d’idées, la chaîne israélienne “12” a confirmé les informations selon lesquelles Barnea se rendra à Doha.
Elle a précisé, citant des responsables israéliens, qu’il y avait des progrès considérables dans les négociations, bien qu’il soit trop tôt pour dire si un accord était imminent.
Vendredi, la délégation israélienne est retournée à Doha pour reprendre les négociations indirectes avec Hamas, sous la médiation du Qatar et de l’Égypte.
Les familles des détenus israéliens à Gaza ont exigé que Netanyahu donne à la délégation israélienne un mandat complet pour conclure un échange de prisonniers.
Le 25 décembre dernier, Hamas avait accusé Israël d’« imposer de nouvelles questions et conditions concernant le retrait (de Gaza), le cessez-le-feu, les prisonniers et le retour des déplacés, ce qui a retardé un accord qui était pourtant possible ».
Dans un communiqué, Hamas avait alors souligné que cela se produisait malgré le fait que les négociations se déroulaient « sérieusement à Doha », et malgré la « responsabilité et la flexibilité » qu’elle avait montrées pour faire aboutir les négociations
R.I
