L’escalade se poursuit entre Israël et le Hamas. Des frappes ont même atteint la capitale israélienne Tel-Aviv, tandis que l’armée israélienne a lancé un déluge de feu sur Gaza.
L’escalade de la violence se poursuit sur la bande de Gaza avec un déferlement de violence de la part de l’armée de Tsahel qui a causé la mort d’au moins 55 palestiniens dont 14 enfants et 3 femmes.
Du coté de la résistance palestinienne , plus de 1 000 roquettes ont été tirées en représailles vers Israël dont les principales villes comme la capitale Tel Aviv , Askalane, Sderut.
Le bilan humain s’élève à au moins 6 morts israéliens dont un militaire et des dégâts matériels importants puisque un champs de stockage de produits pétroliers a pris feu mardi soir après une attaque au missile mas également au niveau d’une plate forme gazière offshore israélienne qui a été la cible elle aussi d’une attaque en cette journée de mercredi.
Maisons ravagées, voitures foudroyées, installation pétrolière touchée… Israël s’est aussi réveillé mercredi avec des dommages inégalés depuis la guerre de Gaza de 2014.
Les frappes aériennes israéliennes, les plus nourries aussi depuis 2014, se veulent, selon l’armée, une riposte aux roquettes lancées par les différents groupes armés de la bande de Gaza vers l’État hébreu depuis lundi soir.
L’inégalité des armes
Face à l’armée israélienne, dotée d’avions de chasse et de son efficace Dôme de fer, les militants palestiniens sont généralement armés de roquettes rudimentaires. Malgré leur puissance, elles manquent souvent leurs cibles. L’armée israélienne affirme d’ailleurs ce matin qu’un tiers des roquettes lancées par le Hamas ont atterri à Gaza même, alourdissant les dégâts.
Les deux camps martèlent leurs intentions guerrières
« Il y a encore beaucoup de cibles dans le viseur, ce n’est que le début », a affirmé le ministre de la Défense Benny Gantz, ancien chef de l’armée lors de la dernière guerre de Gaza en 2014, tandis que le Premier ministre Benyamin Netanyahou a affirmé que le Hamas « allait se prendre une raclée à laquelle il ne s’attend pas ». « L’armée israélienne continuera d’attaquer et apportera un calme complet et à long terme », a déclaré Gantz aux journalistes dans la matinée. « Ce n’est que lorsque nous atteindrons cet objectif que nous pourrons parler d’apaisement. Pour le moment, il n’y a pas de date de fin. »
Dans une intervention télévisée, le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh s’est, lui, dit « prêt » à en découdre. « Si (Israël) veut une escalade, la résistance est prête et si (Israël) veut arrêter, nous sommes prêts aussi », a-t-il déclaré, en appelant les forces de l’ordre israéliennes à se retirer de l’Esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, troisième lieu saint de l’islam mais théâtre ces derniers jours de heurts entre policiers israéliens et manifestants palestiniens ayant fait plus de 700 blessés.
La communauté internationale appelle à la désescalade
Face aux violences, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra ce mercredi après-midi une nouvelle réunion à huis clos en urgence, la deuxième en trois jours. La première réunion lundi s’était soldée sans aucune déclaration commune en raison de réticences des Etats-Unis à adopter un texte « à ce stade ». Des sources diplomatiques avaient affirmé lundi que l’ONU, avec l’aide du Qatar et de l’Egypte, avait amorcé une médiation auprès des parties « concernées », afin d’obtenir une désescalade. « Je ne crois pas que mes commandants soient au courant ou particulièrement intéressés », avait rétorqué mardi le porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus.
« Cessez le feu immédiatement », a tweeté dans la soirée de mardi l’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient, mettant en garde contre « une guerre à grande échelle ». « Le coût de la guerre à Gaza est dévastateur et est payé par les gens ordinaires. L’ONU travaille avec toutes les parties pour rétablir le calme. Arrêtez la violence maintenant », a écrit Tor Wennesland depuis Jérusalem.