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Industrie automobile en Algérie : où sont passées les «grands constructeurs» ?

La nouvelle loi relative à l’investissement permettra à de grands constructeurs automobiles de s’installer en Algérie avec “un taux d’intégration important”, a affirmé ce dimanche à Alger, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar.

Selon lui, c’est l’absence d’une loi adéquate qui empêchait les constructeurs de s’installer en Algérie.

“Des contacts s’étaient établis avec de nombreux grands constructeurs automobiles, mais le système juridique alors était absent”, a relevé M. Zeghdar, soulignant qu’avec la promulgation de la nouvelle loi relative à l’investissement, de grandes firmes viendront s’installer pour la fabrication des voitures, des tracteurs et des bus avec des taux d’intégration importants.

Force est de constater que l’industrie automobile, un projet présenté en grande pompe par l’ancien ministre de l’industrie, Abdesslam Bouchoureb, a tourné à un fiasco retentissant. Le gouvernement Sallal avait autorisé l’installation de plusieurs usines de montage. Quatre promoteurs croupissent aujourd’hui en prison pour corruption et malversation. Il ne s’agissait, en vérité, que d’importations déguisées. Avec l’arrivée de Abdelmadjid à la magistrature suprême, le nouveau pouvoir a exprimé sa volonté de relancer le secteur sur de nouvelles bases. « Certains projets ne peuvent être qualifiés d’industrie car il s’agit simplement d’une importation masquée », a-t-il dénoncé au lendemain de son élection. Mais, depuis, le gouvernement tourne en rond. Le marché s’est quasiment vidé de voiture neuve et les prix se sont envolés. A tel point que de vielles « carrioles » se négocient à prix d’or. Du premier importateur de véhicules neufs en Afrique, en 2014, 418 000 unités par an et une facture de trois milliards de dollars, le secteur connait, depuis, une descente aux enfers.

La seule question du cahier des charges pour l’importation et/ou le montage des véhicules a vu la succession de trois ministres de l’industrie. Le président de la république, lui-même, a tancé ces ministres pour la préparation d’un « bon »cahier des charges. Un cahier des charges qui ne voit, toujours pas le jour.

Aziz T.

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