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Affaire des laboratoires Merinal : le DG Nabil Mellah condamné à de la prison ferme

Le Directeur général des laboratoires Merinal, Nabil Mellah, a été condamné ce dimanche par le tribunal de Sidi M’hamed à 4 ans de prison ferme.

Le procureur de la République avait requis la semaine dernière 7 ans de prison ferme contre Nabil Mellah en détention provisoire depuis le 09 mai 2021. La défense de Nabil Mellah a fait appel.

Placé en détention provisoire par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’Hamed, le DG de Merinal est accusé de « blanchiment d’argent » et « d’infraction sur les mouvements de capitaux ».

Nabil Mellah est visé par une plainte du ministère de l’Industrie pharmaceutique, dans le cadre d’une enquête sur des exportations de médicaments. Il a été maintes fois convoqué par la brigade de gendarmerie de Bab Jdid la semaine passée, suite à cette plainte pour « pratique commerciale illicite» et visant Vapropharm, société-sœur de Merinal.

Le DG de Merinal a été placé en garde à vue jeudi 06 mai 2021 avant d’être présenté devant le Procureur près le tribunal susnommé hier. Selon Maghreb Emergent, l’affaire est liée à une « vente à perte » du produit pharmaceutique Imurel.

L’affaire remonte à 2015, lorsque la pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) a émis un appel d’offres pour l’acquisition de médicaments immunodépresseurs. L’offre de la société incriminée a ainsi été rejetée, selon la même source, en raison de son prix considéré comme étant moins compétitif que celui des autres soumissionnaires.

Vapropharm s’est ainsi vu proposer l’obtention de 50% du marché à condition que la société s’aligne sur le prix le plus bas. Le fournisseur sud-africain de Vapropharm a accepté de payer la différence pour s’aligner sur le prix exigé par la PCH. Les virements provenant de l’Afrique du Sud vers l’Algérie pour compenser cette différence avoisinent ainsi 500.000 euros, consignés dans les relevés de l’entreprise, poursuit le même site d’informations.

Le même cas s’est appliqué à deux médicaments, pour lesquels l’accusation de « vente à perte » n’a pas été retenue dans l’enquête préliminaire. Ce n’est toutefois pas le cas pour Imurel, malgré les justificatifs de Vapropharm, qui prouvent que la société ne vendait pas à perte.

R.N.

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