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Poursuivre le hirak et éviter la violence

Front des forces socialistes

 

Dans une déclaration rendue publique hier, le FFS rejette le scrutin présidentiel du 12 décembre et réaffirme son attachement à la transition démocratique pour l‘avènement de la deuxième république ainsi qu’un dialogue politique global avec les forces politiques et sociétales représentatives.

Pour le FFS, l’élection a été «organisée par le régime pour se pérenniser en violation flagrante de la volonté populaire qui revendique le changement radical du système, l’instauration d’un Etat de droit démocratique et social et l’avènement de la deuxième république à travers un pouvoir constituant sont impératifs.»

Le Front des forces socialistes appelle «les Algériens et les Algériennes à poursuivre et amplifier leur mobilisation pour instaurer un Etat civil et non militaire» , mais tout en veillant «à préserver son caractère pacifique et unitaire en gardant à l’esprit que la violence a toujours servi les régimes en place et que la politique de la non-violence a triomphé des dictatures, dans tous les pays qui l’ont pratiquée.»

Le FFS maintient son exigence d’une «transition démocratique et un dialogue national transparent et sérieux avec tous les acteurs politiques représentatifs et ceux de la société civile mobilisés dans le mouvement populaire et associatif, pourra convenir d’une plateforme consensuelle de sortie de crise sur le plan politique, économique, social, environnemental et culturel avec un calendrier et des instruments de contrôle et d’exécution, en vue de l’élection de l’assemblée nationale constituante.»

Dialogue oui, mais pas n’importe lequel. Pour le FFS, le vrai dialogue suppose des conditions préalables, selon des règles universelles, à commencer par «la création d’un climat d’apaisement favorable aux discussions notamment la libération des détenus politique et d’opinion, le respect des libertés d’expression, de manifestation et de réunion, l’adoption commune de l’ordre du jour et du choix des participants, le caractère souverain et transparent du dialogue, l’adoption par consensus de la plateforme de sortie de crise et enfin l’engagement par les parties prenantes de son exécution dans les délais prescrits.»

Convaincu que des «  forces au sein du régime  s’opposent au combat du peuple algérien pour son indépendance et feront tout pour retarder sa victoire», le FFS appelle les Algériens et Algériennes à inscrire leurs actions dans la durée, à redoubler de vigilance et à opposer une résistance déterminée et pacifique à toute épreuve qui entravera sa marche vers la liberté.»

 

R.N

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