La Cour d’appel de Paris a refusé, ce mercredi, de remettre aux autorités algériennes Axel Belabbaci, un cadre du mouvement terroriste « MAK », recherché par la justice pour des accusations d’actes terroristes.
Âgé de 41 ans, Belabbaci fait l’objet de poursuites pour 14 chefs d’accusation, dont certains sont passibles de la peine de mort.
En novembre 2022, le tribunal criminel de première instance de Dar El Beïda a condamné 94 accusés pour le meurtre et la profanation du corps du jeune Djamel Bensmaïl. Parmi eux, 49 ont été condamnés à mort, tandis que 28 autres ont écopé de peines allant de deux à dix ans de prison ferme.
L’un des accusés dans cette affaire avait reconnu appartenir au mouvement terroriste « MAK », auquel il avait été affilié entre 2012 et 2016.
Axel Belabbaci, qui réside en France depuis 2012 et n’a plus remis les pieds en Algérie depuis août 2019, est accusé d’avoir donné des ordres pour provoquer les incendies meurtriers d’août 2021 en Kabylie, ayant causé la mort d’au moins 90 personnes et ravagé des milliers d’hectares.
La famille Belabbaci se désolidarise d’Axel
En mars dernier, Majid Belabbaci a publiquement pris ses distances avec son frère Axel et ses actes, réaffirmant la fidélité de sa famille à l’unité nationale de l’Algérie et condamnant fermement les agissements du mouvement « MAK ».
« En tant que citoyen algérien, je confirme que ma famille et moi-même n’avons aucun lien avec le mouvement terroriste MAK, qui cherche à diviser notre nation unie », a déclaré Majid Belabbaci.
Il a également souligné que cette organisation exécute des agendas étrangers visant à semer le chaos et la destruction en Algérie. Selon lui, les membres de ce mouvement vivent dans le confort à l’étranger, bénéficiant du soutien financier d’entités hostiles à l’Algérie, alors que ce sont le peuple et le pays qui en paient le prix.
R.N