Dix-sept jours avant la clôture des dépôts des candidatures à l’élection présidentielle prévue le 7 septembre prochain, les partis du Mouvement pour la société pour la paix (HMS) et le Front des forces socialistes (FFS) ont annoncé avoir achevé la collecte des signatures requises pour leurs candidats.
Selon des sources médiatiques, les deux partis ont eu recours à la collecte de 600 signatures auprès des membres élus des deux chambres du Parlement et des conseils locaux, et ont évité de recueillir 50 000 signatures auprès des électeurs.
Selon les mêmes sources, «Le candidat du mouvement, Abdelali Hassani, a jusqu’à présent recueilli plus de 1 700 signatures d’élus (parlementaires et élus des conseils locaux), ajoutant que ce nombre est susceptible d’augmenter», et que « le mouvement a retiré 250 000 formulaires de signature d’électeurs et les a distribués aux bases du mouvement aux différentes wilayas.
Dans le même contexte, le Premier secrétaire du Front des forces socialistes et son candidat à l’élection présidentielle, Youssef Aouchiche a déclaré avoir «achevé de recueillir les signatures requises, notamment celles des élus du parti dans les conseils locaux», notant que « des élus indépendants et d’autres appartenant à d’autres partis ont signé en faveur de sa candidature ».
Le premier secrétaire du FFS a souligné que le parti pouvait recueillir bien plus que le nombre requis de signatures d’élus dans 16 wilayas, mais qu’il a été contraint de recueillir des signatures d’au moins 13 autres wilayas, pour remplir la condition selon laquelle les signatures doivent être réparties entre au moins 29 wilayas, comme le prévoit la loi.
En revanche, un certain nombre de ceux qui ont retiré les formulaires de signature pour se porter candidats se livrent toujours à une course contre la montre pour achever la collecte de signatures. Parmi eux, la secrétaire générale du Parti travailliste, Louisa Hanoun, qui semble trouver des difficultés à atteindre le quorum de 50 000 signatures, car elle n’a pas de représentants élus, ni dans les conseils locaux ni au parlement.
Sid Ali