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Campagne française anti-Algérie : l’extrême droite prône l’escalade

L’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, reste «très engagé» dans la campagne anti-Algérie menée, depuis près d’un, par l’extrême droite et une partie de la droite française.

S’exprimant au lendemain de l’expulsion des 12 agents de l’ambassade de France en Algérie, Driencourt, appelle les autorités de son pays de « fermer un ou plusieurs consulats » d’Algérie en France. Parmi ces consulats, il cite celui de Strasbourg, celui qui a refusé de délivrer le laissez-passer consulaire à quatorze reprises » à l’auteur présumé de l’attaque de Mulhouse de février dernier, et Créteil d’où est issu le fonctionnaire algérien accusé dans l’affaire Amir Boukhors.

« On croyait avoir touché le fond, on pensait un moment la crise entre la France et l’Algérie terminée, enterrée […] Quelle erreur, quelle naïveté de notre part ! », a-t-il écrit dans une contribution parue lundi soir sur les colonnes du journal Le Figaro.

Cette «idée» lancée par l’ancien ambassadeur est bien reçue par une presse étroitement proche de la droite à l’instar du quotidien Le Figaro qui a lâché: « Pourquoi les consulats algériens sont de plus en plus nombreux en France ».

Dans un article paru ce mardi, le quotidien s’est intéressé à « la longue liste » des consulats algériens en France : les cinq consulats généraux de Paris, Marseille, Lille, Strasbourg et Lyon et les treize consulats de Créteil, Pontoise, Saint-Étienne, Grenoble, Metz, Toulouse, Nantes, Montpellier, Bordeaux, Nice, Besançon, Nanterre et Bobigny.

Pour trouver la réponse à ce qui motive Alger à étendre ce réseau, le journal a demandé l’avis de Xavier Driencourt qui est à l’origine du débat sur l’abrogation de l’accord de 1968 et de certaines mesures prises par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau contre l’Algérie.

«Depuis que Abdelmadjid Tebboune est au pouvoir, il cherche à structurer la communauté algérienne en France, à la manière de ce qu’a entrepris le président turc Recep Erdoğan avec sa propre diaspora», a-t-il répondu.

Ces divagations reflètent, on ne peut plus clair, la haine qui anime l’esprit de cet homme, vis-à -vis de l’Algérie, et derrière une bonne partie de la classe dirigeante d’une France en perte de vitesse sur tous les plans.

Les ministres des Affaires étrangères et celui de la justice ont, à la façon d’une meute, monté au créneau pour demander à l’Algérie de revenir sur sa décision d’expulser les 12 agents de l’ambassade.

Usant d’un langage menaçant, Barrot, a indiqué que cette décision va «compromettre les efforts engagés de part et d’autre». «Si elles font le choix de l’escalade, nous répondrons avec la plus grande fermeté. Notre position n’a pas changé. À l’Algérie aujourd’hui de prendre ses dispositions.»

Abir N

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