
Cette opération vise à vérifier la qualité et la fiabilité des données recueillies lors du troisième recensement général de l’agriculture, afin de corriger d’éventuelles erreurs et d’évaluer la couverture du recensement, c’est-à-dire identifier les exploitations agricoles qui auraient pu être omises.
L’enquête post-censitaire du Recensement Général de l’Agriculture (RGA 2024) a été lancée dimanche, constituant une étape clé qui suit la collecte des données lors du Recensement réalisé entre le 19 mai au 27 juillet 2024, a indiqué un communiqué du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Le ministère a précisé dans son communiqué que cette opération, à laquelle 300 enquêteurs (recenseurs) ont été mobilisés, se déroulera sur une période de 15 jours à partir du 26 janvier 2025. Environs 23000 exploitations agricoles seront enquêtées, réparties sur 100 zones d’intervention (100 communes) réparties sur 28 wilayas.
Les wilayas concernées sont Adrar, Laghouat, Oum El Bouaghi, Batna, Béjaïa, Biskra, Béchar, Tamanghasset, Tlemcen, Tiaret, Djelfa, Sétif, Skikda, Guelma, Médéa, Mostaganem, Mascara, Ouargla, El Bayadh, Boumerdès, El Tarf, El Oued, Mila, Ain Defla, Timimoun, Ouled Djellal, El M’ghair et El Menia.
Cette opération vise à vérifier la qualité et la fiabilité des données recueillies lors du troisième recensement général de l’agriculture, afin de corriger d’éventuelles erreurs et d’évaluer la couverture du recensement, c’est-à-dire identifier les exploitations agricoles qui auraient pu être omises. L’enquête post-censitaire sera réalisée “sur un échantillon représentatif des exploitations agricoles recensées et ou non recensées. Elle implique une nouvelle visite sur le terrain, où des enquêteurs (recenseurs) enquêtent auprès des exploitants pour confirmer ou corriger les données précédemment collectées”, a ajouté la même source.
Les informations vérifiées peuvent concerner la superficie des terres, les types de cultures, le cheptel, l’équipement agricole, ainsi que les pratiques culturales. Les résultats de cette enquête “sont essentiels pour améliorer la précision des statistiques agricoles et pour ajuster les résultats du RGA, pour mieux orienter les politiques agricoles”.
Le Recensement général de l’agriculture (RGA) visant à connaitre les capacités nationales et l’identification des besoins en vue d’une prise de décisions fondées sur des données scientifiques précises lors de l’élaboration de la politique du secteur, a été lancé officiellement dimanche 19 mai 2024 à partir de la wilaya de Blida sous le slogan “information fiable…développement durable” et s’est poursuivi jusqu’au 27 juillet 2024. Cette opération qui a nécessité la mobilisation de 7349 agents recenseurs, contrôleurs et superviseurs, est la 3e du genre à être lancé en Algérie, après celles de 1973 et de 2001. Cette opération, a-t-on expliqué, est un outil essentiel pour la collecte de données scientifiques précises sur les potentialités et les capacités du secteur agricole en termes de répartition géographique, de cultures, d’exploitation des terres, de nombre de têtes de bétail, des pratiques agricoles, de ressource humaine, ainsi que des structures et infrastructures du secteur, des exploitations, des terres irriguées et autres données qui serviront de base pour déterminer les politiques de développement et orienter les décisions, tout en permettant au secteur d’édifier un système informatique efficient.
Le SG du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Hamid Bensaad, avait alors indiqué que cette opération pour laquelle «l’Etat a mobilisé tous les moyens matériels et humains nécessaires à sa réussite», touchera la totalité des exploitations agricoles et des périmètres relevant du secteur à travers le pays, en vue d’«évaluer les biens agricoles, d’orienter les investissements et d’accompagner l’agriculteur».
S.A.K