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Affaire Boualem Sansal : les fascistes de tous bords s’agitent

L’agence Algérie presse service (APS) a confirmé vendredi l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Ne citant aucune source officielle algérienne, la dépêche n’a rien révélé sur les motifs qui ont présidé à cette arrestation ni les faits reprochés à cet écrivain.

Depuis les premiers bruits faisant échos à sa disparition, des personnalités françaises, dont la majorité sont affiliées à l’extrême droite, se sont relayées pour dénoncer l’arrestation de l’écrivain.

Parmi eux, l’ex-présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, le parti français le plus haineux envers l’Algérie, à parlé de Boualem Sansal comme étant un citoyen français, même pas un franco-algérien (Il n’a bénéficié de la nationalité français que depuis près d’un an).

Guillaume Bigot, un autre membre de cette organisation politico-fasciste, est allé jusqu’à menacer l’Algérie d’une réponse « foudroyante » de la France « Si un cheveu de la tête de cet homme lumineux est touché par le régime à Alger. » Rien que ça.

Viennent ensuite, pêle-mêle, les Eric Zemmouur, Kamel Daoud, Jack Lang, Mohamed Sifaoui, Xavier Driencourt, Valérie Pécresse, Jack Lang, Nicolas Dupont Aignan et évidemment Tahar Bendjelloun. Pour tout ce beau monde : Boualem Sansal est un ami et est victime de l’arbitraire lui le militant pour la liberté. 

Alors qu’aucun officiel algérien ne s’est prononcé, l’APS a accouché d’un long commentaire dénonçant  « l’agitation comique d’une partie de la classe politique et intellectuelle française sur le cas de Boualem Sansal.»

Pour l’agence, il s’agit d’ «un lobby qui ne rate pas une occasion pour remettre en cause la souveraineté algérienne.»

« Il faut dire que ce lobby haineux a eu une mauvaise semaine. Il faut les comprendre. D’abord, un de leurs protégés, Kamel Daoud, a été pris la main dans le sac, exploitant les douleurs d’une victime du terrorisme en Algérie pour rafler « le Goncourt ». Ensuite, leur ami génocidaire Netanyahu s’est vu délivrer un mandat d’arrêt international par la Cour pénale internationale (CPI). Enfin, l’autre écrivain de Gallimard, Sansal, se voit arrêter en plein délire révisionniste. Au passage, le même Sansal avait été accusé par l’écrivain Wassini Larredj de lui avoir volé son titre et la trame du roman « 2084 la fin du Monde ». Comme quoi dans la confrérie du plagiat et du détournement littéraire, la France de l’édition a bien choisi ses poulains algériens.

Le texte de l’APS évoque, à titre de comparaison, la position de la France « Macronito-Sioniste qui s’offusque de l’arrestation de Sansal (à l’aéroport d’Alger), n’a toujours pas déclaré au monde si elle a la souveraineté nécessaire de pouvoir arrêter Benjamin Netanyahu, si jamais il se pointerait à l’aéroport Charles De Gaulle ! ».

Force est de constater que l’auteur de «Le Serment des barbares» s’est toujours exprimé librement en Algérie. Il n’a jamais été inquiété par les autorités algériennes même en dépassant les limites des positions officielles de l’Algérie concernant des questions hautement sensibles.

Tant que les déclarations de Sansal restaient dans le cadre des idées et de l’écriture, il est libre. Cette fois-ci, l’écrivain a franchi le rubicon en touchant à l’intégrité du territoire national. Il s’agit d’une position politique en faveur d’un autre pays. Cela n’a rien à voir avec la liberté d’expression ni avec la littérature. On appelle ça l’irréparable.

Sid Ali

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