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Résolutions du Parlement européen contre l’Algérie : la réponse cinglante des Parlements algérien…et panafricain

Le Parlement algérien, dans ses deux chambres, a condamné dans les termes les plus forts la résolution du Parlement européen, qui contenait des propos fallacieux dont le seul but était d’attaquer ouvertement l’Algérie et ses institutions. Le Parlement algérien a publié, lundi, une déclaration condamnant l’exploitation honteuse de cette question pour se moquer de l’indépendance de la justice et des institutions algériennes souveraines qui reposent sur les piliers de la véritable démocratie et du respect de l’État de droit, comme le stipule la constitution algérienne.

L’institution parlementaire condamne cette ingérence flagrante dans les affaires intérieures de notre pays et exprime ses regrets de voir le Parlement européen s’impliquer dans une campagne effrénée contre l’Algérie dont l’identité des parraine n’est un secret pour  personne.

Et au Parlement algérien d’enfoncer le clou, en pointant du doigt l’extrême droite française commet étant à l’origine de ce projet de résolution, dans le cadre d’une campagne visant à porter atteinte à l’image et aux symboles de l’Algérie. Ce qui, à ses yeux,  n’est pas une nouveauté pour ce courant connu pour son hostilité odieuse envers l’Algérie.

«Les initiateurs du projet de résolution  n’ont pas seulement cherché à se mettre à la place du législateur algérien, en appelant à changer les lois d’un pays indépendant et souverain mais ils se sont, en outre, allés jusqu’à de vouloir se substituer à la justice algérienne en réclamant la libération immédiate et inconditionnelle d’un citoyen algérien, arrêté sur le sol national pour des faits punis par la loi, sachant que la personne incriminée est poursuivie conformément à des procédures respectueuses des droits de la défense et des garanties consacrées par la constitution et les lois nationales en vigueur», a ajouté le communiqué.

Le Parlement algérien, dans ses deux chambres, regrette également le recours du Parlement européen à des sources suspectes et dénuées de toute crédibilité, ignorant les éclaircissements fournis à ce sujet par les autorités algériennes depuis le début de cette campagne hostile ainsi que les mécanismes de dialogue et de concertation qu’il a mis en place dans le cadre de ses relations avec le Parlement algérien, en premier chef  le Comité mixte qui est l’espace le plus approprié pour discuter de toutes les questions d’intérêt commun, y compris les droits de l’homme, dans un esprit de transparence et de respect mutuel, plutôt que d’adopter des résolutions  qui trahissent un double langage et nuisent aux relations algéro-européennes.

Le communiqué souligne que le Parlement européen a connu des scandales financiers et moraux dans un passé pas si lointain. Cela laisse une impression fondamentale sur les intentions, les motivations et les soupçons entourant l’adoption de telles réglementations, ce qui jette le doute sur leur crédibilité…

Le communiqué souligne que l’Algérie rejette catégoriquement de telles manœuvres sous-tendues par des arrières pensées  claires, visant à minimiser ses réalisations, à  déformer son image et d’interférer dans ses affaires intérieures. En conclusion, les deux chambres du Parlement ont assuré  que l’Algérie accorde une grande importance à ses relations avec l’Union européenne et en aucun cas cette question ne sera utilisée à des fins suspectes qui ne servent pas l’avenir du partenariat entre les deux parties.

Pour sa part, le Palrement panafricain a condamné fermement l’ingérence du Parlement européen dans les affaires intérieures de l’Algérie, la qualifiant de “violation” des chartes internationales consacrant le respect de la souveraineté des Etats et la non-ingérence dans leurs affaires. Dans un communiqué, le Parlement panafricain a “condamné fermement la résolution du Parlement européen”, la qualifiant d'”ingérence injustifiée dans les affaires intérieures de l’Etat algérien souverain” et de “violation des chartes internationales consacrant le respect de la souveraineté des Etats et la non-ingérence dans leurs affaires”. Après quoi, le Parlement panafricain a exprimé “sa pleine solidarité avec le Gouvernement et le peuple algériens”, appelant le Parlement européen à “s’abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures des Etats africains” et à “respecter le fonctionnement de leurs institutions, particulièrement judiciaires”.

S.A.K

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