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Pétrole : le Brent à plus de 93 dollars hier à Londres

Les prix du pétrole se stabilisaient lundi, soumis à des vents contraires, entre des tensions à leur comble autour de l’Ukraine et un accord sur le dossier nucléaire iranien qui serait imminent.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril était stable vers midi à 93,54 dollars.

A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, reculait de 0,28% à 89,96 dollars.

Selon les analystes, les démarches diplomatiques en cours n’ont pas permis de relâcher la pression sur le prix du pétrole, le baril de Brent remontant à 94 dollars hier en début de séance.

Le Kremlin a jugé hier “prématuré” de parler de la tenue d’un sommet des présidents Vladimir Poutine et Joe Biden pour désamorcer la crise russo-occidentale autour de l’Ukraine.

Moscou est accusée d’avoir massé environ 150.000 troupes aux frontières ukrainiennes en vue d’une invasion que les Occidentaux présentent depuis des semaines comme “imminente”.

La Russie est l’un des trois plus grands producteurs de pétrole au monde, avec l’Arabie saoudite et les Etats-Unis. Les investisseurs redoutent ainsi de potentielles perturbations de l’approvisionnement en brut, dans un marché déjà tendu.

Les tensions en Ukraine devraient être un “catalyseur positif” pour les prix du pétrole, mais la hausse des prix reste freinée par les négociations autour du nucléaire iranien, expliquent des experts.

Les investisseurs prennent en compte la possibilité d’un accord avec l’Iran qui débloquerait les exportations de pétrole iranien. Par conséquent, le sentiment haussier n’est plus aussi fort qu’au début de la semaine dernière, ont-ils encore noté.

La participation au marché de l’Iran, membre fondateur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, est en effet fortement limitée depuis 2018 et le rétablissement des sanctions économiques américaines par l’administration de Donald Trump.

Un retour de l’Iran à pleine capacité d’exportation dans le marché pourrait renverser l’état actuel de l’offre mondiale d’or noir.

R.E

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