
Le premier programme prévoit l’achèvement de onze stations sur la bande côtière, avec une capacité de production estimée à 2,1 millions de mètres cubes par jour, à condition qu’elles contribuent à hauteur de 17% à l’approvisionnement des citoyens en eau potable, avant de lancer le programme d’urgence ‘’Eau 2021’’, qui consiste à achever trois stations à Korso, Marsa et la cité ‘’bateau cassé’’ à Borj El Kiffan, avec une capacité de production de 150 000 mètres cubes par jour.
Le directeur du développement de la Société algérienne de l’énergie (AEC), Sofiane Zaamish, a indiqué, hier, lors de son passage à l’émission ‘’l’invité de la rédaction’’ de la chaine1 de la Radio nationale, que le programme d’urgence d’approvisionnement en eau potable par le truchement de l’achèvement de cinq usines supplémentaires de dessalement d’eau de mer permettra d’augmenter de 42% la contribution du dessalement de l’eau de mer au total de l’eau potable totale en Algérie, et fournira à 15 millions de citoyens cette ressource vitale avant fin 2024. Il a précisé que les cinq stations citées plus haut seront implantées au niveau des Etats d’El Tarf, Bejaia, Boumerdès, Tipaza et Oran, à raison de 300 000 mètres cubes pour chaque station, ce qui équivaut à un million et demi de mètres cubes par jour. Il a, en outre, expliqué que le premier programme prévoit l’achèvement de onze stations sur la bande côtière, avec une capacité de production estimée à 2,1 millions de mètres cubes par jour, à condition qu’elles contribuent à hauteur de 17% à l’approvisionnement des citoyens en eau potable, avant de lancer le programme d’urgence ‘’Eau 2021’’, qui consiste à achever trois stations à Korso, Marsa et la cité ‘’bateau cassé’’ à Borj El Kiffan, avec une capacité de production de 150 000 mètres cubes par jour.
14 stations sont en service
«Jusqu’à présent, nous avons 14 stations en activité qui contribuent à hauteur de 18 % à l’approvisionnement des citoyens en eau potable, ce qui équivaut à 2,25 millions de mètres cubes par jour en capacité totale», a assuré M.Zaamiche, avant de souligner que l’AEC “n’est qu’un outil de mise en œuvre et de concrétisation de la stratégie établie par l’Etat algérien pour réduire l’impact de la sécheresse et assurer la sécurité de l’eau dans le pays”. «Il est nécessaire pour l’État d’explorer de nouvelles solutions consistant en l’alimentation des citoyens en eau potable à travers des sources non traditionnelles. C’est ainsi qu’est née l’idée de recourir au dessalement d’eau de mer en faisant appel aux pays maîtrisant ce processus avec des contrats de partenariat afin de nous fournir des équipements et d’exploiter les usines de dessalement de l’eau de mer, pour ensuite associer les cadres algériens afin maîtriser cette technologie et permettre aux entreprises algériennes de l’appréhender », a-t-il expliqué, avant de rassurer: «la technologie adoptée en Algérie est la même que celle adoptée à l’échelle internationale, et les points positifs de cette technologie résident dans le fait qu’elle ne consomme pas beaucoup d’énergie par rapport aux autres technologies».
Obliger les entreprises de réalisation d’utiliser les produits algériens
Par ailleurs, l’invité de la radio nationale a assuré que parmi les objectifs de la stratégie du Groupe Sonatrach et de l’AEC , est d’«obliger les sociétés de réalisation d’utiliser les produits algériens, incluant les équipements, les fournitures telles que les câbles et les canalisations qui sont fabriquées en Algérie ainsi que les équipements de haute technologie. C’est une condition majeure incluse du cahier des charges». «Les résultats obtenus jusqu’à présent sont plus qu’honorables et conformes aux normes internationales en termes de qualité et des technologies modernes utilisées en contribuant à réduire la consommation d’énergie de plus de 53%, en plus du lancement d’études approfondies afin d’intégrer des panneaux solaires dans une usine de dessalement d’eau de mer», s’est-il enorgueilli. Et à M.Zaamiche de lancer : « À l’avenir, nous aspirons à doter ces stations d’un mix énergétique composé de 30 % d’énergie solaire et de 70% d’énergie électrique, ce qui contribuera de manière significative à réduire le coût de ces stations». Après quoi, il a affirmé que les usines de dessalement d’eau de mer en Algérie font l’objet d’un entretien régulier, afin d’assurer la continuité de ces usines pendant plus d’un quart de siècle.
R.N