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Ministère de l’Intérieur : procédures judiciaires contre le parti de Zoubida Assoul

Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a annoncé jeudi, dans un communiqué, le lancement de procédures judiciaires contre le parti Union pour le Changement et le Progrès (UCP), n’ayant pas donné suite à la mise en demeure qui lui a été adressée concernant la conformité de son statut juridique.

Les services du ministère de l’Intérieur ont relevé “la situation illégale du parti UCP dont les activités ne sont pas conformes à la législation en vigueur, notamment la loi organique 12-04 relative aux partis politiques”, outre “la poursuite par Mme. Zoubida Assoul de l’exercice d’activités en tant que présidente de l’UCP, en dépit de la cessation de son statut juridique, conformément aux dispositions des statuts du parti, ainsi que les agissements de la personne en question qui sont contraires aux dispositions juridiques encadrant l’action politique”, a précisé le communiqué.

“Le ministère a engagé les procédures stipulées par la loi devant les juridictions compétentes”, souligne la même source, rappelant la concernée (Zoubida Assoul) à l’impératif d’assumer l’entière responsabilité des retombées de la situation illégale actuelle et de ces agissements”.

A l’heure où nous mettons sous presse, Zoubida Assoul n’a pas réagi à la décision du ministère de l’intérieur. Dans une déclaration récente, elle a assuré que son parti a obtenu son agrément le 19 mars 2013. Le 11 avril le parti a tenu son congrès ordinaire.

Faut-il rappeler que l’UCP a annoncé sa décision de boycotter les prochaines législatives.

Zoubida Assoul, ancienne membre du CNT (conseil national de transition des années 90) active, depuis des années, dans les rangs de l’opposition. Son activité politique s’est accentué depuis le début du mouvement populaire contre le 5e mandat pour l’ex président Abdelaziz Bouteflika. Membre actif, aux côtés de Djilali Soufiane, du mouvement Mouatana contre le 5 mandat, Assoul s’est rapproché de l’ex-candidat à la présidentielle, le général major Ali Ghadiri, actuellement en détention, pour le quitter en suite.

Avocate, Zoubida Assoul s’est illustré par la défense des détenus du Hirak. Parmi eux, le président de l’association SOS Beb-El-Oud.

Abir.N

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