
Le Conseil des ministres a approuvé, lors de sa réunion tenue dimanche, sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, un projet de loi régissant les activités minières.
Dans ce cadre, le président de la République a réaffirmé que l’activité minière revêtait une importance particulière pour l’Etat et exige la garantie de moyens modernes pour le développement et le contrôle de cette activité vitale. Il a également ordonné “d’introduire les nouvelles technologies et les solutions scientifiques, d’écarter tout ce qui est bureaucratique dans les opérations de recherche et d’exploitation, au regard des potentialités dont dispose le pays dans le domaine des mines, comme c’est le cas concernant l’activité du marbre.”
A cette occasion, le président de la République a ordonné “l’élaboration d’une approche globale sur les méthodes les plus efficaces pour investir davantage dans ce secteur, à travers l’élaboration de nouvelles études plus approfondies et à même de garantir l’avenir des générations futures”,
Le plus important dans cette nouvelle approche dans ce domaine est “l’exclusion de l’exploitation de certaines terres rares, des investissements étant un bien destiné aux générations futures.”
Selon les experts, l’Algérie se classe parmi les pays les plus riches en terres rares, ces matières dont le monde est d’ors et déjà très friand. Toute l’industrie des décennies à venir dépendra de métaux qui commencent à être rares dans des domaines où la concurrence est déjà féroce. L’exemple le plus clair aujourd’hui est celui des batteries nécessaires à faire fonctionner les moteurs électriques des voitures.
Alors que plus de 50% des terres rares sur la planète se trouvent en Chine, les pays d’Europe, surtout, se tournent résolument vers l’Algérie, qui détient, selon l’expert Ali Khfeiffi plus que la Chine.
Les français ont clairement exprimé leur besoin lors de la dernière visite du Président Emmanuel Macron à Alger.
Selon Khfeiffi, l’Algérie dispose de réserves importantes telles que: le Cuivre, le Fer, le Nickel et le Lithium. Parlant du Cuivre, il affirme qu’il se trouve en quantité abondante (50 millions de tonnes de réserves, soit 8% de réserves mondiales), facile et rentable économiquement. Il a rappelé que le Chili qui est leader dans l’exportation de ce métal exporte pour 30 milliards de dollars/an. L’autre mine importante est celle de l’Or dont l’Algérie détient des réserves de 50 milliards/grammes, soit 90% des réserves mondiales, affirme-t-il.
Cependant, le chiffre de 20% avancé ça et là n’est scientifiquement pas prouvé jusqu’à aujourd’hui. Il pourrait être révisé à la baisse comme à la hausse.
Sid Ali