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La grippe aviaire a détruit des centaines de milliers de poules reproductrices

Originaire d’Europe, l’épidémie a eu “un impact direct” sur la filière avicole algérienne en mars-avril derniers alors que les besoins de la filière avicole en poules reproductrices se situent entre 5 et 6 millions de gallinacées.

La grippe aviaire, qui s’est propagée en Europe entre janvier et avril dernier, a impacté la filière avicole en Algérie, provoquant la mortalité de près de 1,5 million de poules reproductrices d’œufs à couver (génératrices de poussins de chair), a indiqué le Directeur général de l’Office national des aliments du bétail (ONAB), Hocine Boudina.

Cette perte considérable, enregistrée en mars-avril derniers, a eu “un impact direct” sur la filière, engendrant “une baisse de la production des poussins de chair (destinés à la consommation) et par conséquent une importante hausse des prix de cet intrant qui s’est répercutée sur les prix du poulet”, a fait constater M. Boudina à l’APS, affirmant que de nombreux opérateurs, notamment les petits aviculteurs, se sont carrément retirés de la sphère de la production.

Il a tout de même tenu à assurer que le cheptel de l’ONAB “n’a pas été touché par la grippe aviaire”. Quant à la part de l’office public sur le marché de la viande de volaille, il a affirmé qu’elle ne dépasse pas les 15%. Selon ses précisions, les besoins actuels de la filière avicole en poules reproductrices se situent entre 5 et 6 millions de poules dont 40 % sont produites localement par les privés.

Pour créer un équilibre entre l’offre et la demande, le directeur général de L’ONAB préconise la régulation des importations des poules reproductrices qui constituent l’amont de la filière. “Nous devons importer juste ce qu’il faut car même la mise en place excédentaire de poules reproductrices pourrait nuire à la filière et pénaliser les aviculteurs en provoquant une surproduction et par conséquence un effondrement des prix”, a-t-il prévenu. 

Dans le cadre de la régulation des importations, M. Boudina a rappelé qu’un cahier de charges relatif à la filière a été mis en place au deuxième semestre 2020 par le ministère de l’Agriculture et du développement rural en étroite collaboration avec les acteurs de la filière.

“L’objectif escompté de ce dispositif, entré en vigueur en janvier 2021, est la régulation des opérations d’importation des intrants biologiques, en identifiant les besoins réels de la filière”, a-t-il fait savoir, en estimant que les résultats du dispositif seront palpables à compter du début 2022.

Synthèse M. Fergad

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