L’Union africaine (UA) a approuvé, jeudi, la candidature de l’Algérie au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2024-2025, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum.
“Les travaux de la 38e session du Conseil exécutif de l’UA ont été clôturés par la validation de la candidature de l’Algérie au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2024-2025”, a tweeté jeudi M. Boukadoum.
Le Conseil exécutif a mis l’accent sur “l’impératif attachement aux principes fondateurs de l’UA”, a ajouté M. Boukadoum dans son tweet.
Dans son intervention lors des travaux du Conseil exécutif de l’UA, M. Boukadoum a affirmé que “l’Algérie, fermement convaincue du principe de solidarité et du partage équitable des charges et soucieuse de la concrétisation des objectifs du continent africain, sur tous les plans, tient à s’acquitter, à temps, de ses contributions financières au budget de l’UA et au Fonds pour la paix”, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Cette session a été consacrée à l’examen d’une série de rapports, dont celui relatif à la mise en œuvre de la stratégie continentale commune de lutte contre la Covid-19, et d’exposés sur les activités de différents organes de l’UA au titre de l’exercice écoulé.
Le Conseil exécutif s’est également penché sur le progrès réalisé dans la mise en œuvre des réformes structurelles de l’UA.
La 38ème session du Conseil exécutif de l’UA a été tenue, rappelle-t-on, en préparation des travaux de la 34e session ordinaire du Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’UA, prévue les 6 et 7 février courant par visioconférence et placée sous le thème: “Arts, Culture et Patrimoine: des leviers pour construire l’Afrique que nous voulons”.
Il sera procédé, lors du Sommet, à l’élection de nouveaux membres de nombre d’organes de l’organisation continentale, à leur tête les six commissaires du Conseil exécutif de l’UA.
De même qu’il est prévu, lors de cette élection et pour la première fois, la fusion des deux Départements Affaires politiques (DAP) et Paix et Sécurité (DPS), le but étant de conférer plus de poids au poste de Président du Conseil de paix et sécurité (CPS), de manière à permettre au Commissaire de gérer les différends politiques et les questions relatives à l’instabilité dans le continent, telles que les protestations contre les résultats des élections.