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Le prix du gaz naturel a atteint un nouveau record historique sur le marché européen, en raison des craintes de perturbations des approvisionnements.
Le cours du gaz européen de référence, le TTF néerlandais, a bondi à un nouveau record, à 345 euros le mégawattheure (MWh). Vers 09H05 GMT, il gagnait 45% à 280 euros.
Alors que des sanctions sur l’énergie russe sont discutées par les Etats-Unis et l’Union européenne face à la crise ukrainienne, les craintes de perturbations des exportations en provenance de Russie, qui fournit 40% des importations de gaz européen, a fait flamber les cours.
Le baril de Brent de la mer du Nord avait frôlé pour sa part les 140 dollars en début de séance asiatique, proche de son record absolu de 147,50 dollars atteint en juillet 2008, avant que les prix de l’or noir ne se calment un peu.
Les Etats-Unis et l’Union européenne “discutent très activement” de la possibilité d’interdire les importations de pétrole russe en réponse à la crise ukrainienne, a déclaré dimanche le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s’est cependant montrée plus prudente, évitant dimanche de mentionner des interdictions d’importation.
Selon les analystes, la peur de voir les approvisionnements en hydrocarbures et en matières premières dans un marché déjà en surchauffe a entraîné un “phénomène de panique” qui a fait flamber les prix.
Dans le sillage des prix de l’énergie, ceux des métaux produits en Russie grimpaient, l’aluminium dépassant pour la première fois la barre des 4.000 dollars la tonne tandis que le cuivre et le palladium ont touché de nouveaux plus hauts historiques à 10.845 dollars la tonne et 3.442,47 dollars l’once respectivement.
Le nickel, sans atteindre ses derniers sommets remontant à 2007, progressait de plus de 25%, jusqu’à 37.800 dollars.
L’or, considéré comme valeur refuge, a dépassé les 2.000 dollars l’once hier matin, atteignant son plus haut niveau depuis septembre 2020.
