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“En vrac” par Madjid Khelassi : Le moteur à explosion 

Un énième  jeu des chaises musicales…qui rythme comme d’hab  la vie politique . Nous voici avec un nouveau  premier ministre , et quelques réajustements pour « satisfaire » quelques visages connus. Le retour  de Lamamra aux affaires étrangères , et le « départ » de Brahim Zeghmati  ministre de la justice sont les faits marquants de cette mécanique brutale et si algérienne de la valse des ministres.

Gouvernement technocratique , a dit la presse avec la nomination de l’ex ministre des finances comme premier ministre.

Analyse plutôt simpliste, quand on voit le maintien de quelques têtes qu’on croyait promises au pilori…comme le toujours ministre du commerce Kamel Rezig, sur qui  personne n’aurait misé un copeck quant à  son maintien au sein du gouvernement.

Angle mort de l’activité de l’exécutif , le ministre du commerce aura brillé plus par les palabres, que par les remèdes et solutions à un  secteur totalement désorganisé…et où le sans facture et l’informel régissent tout mouvement pouvant s’apparenter au commerce.

Miraculé, le ministre du commerce ? Ou bien épaulé ? Celui qui se faisait toute une montagne de la commercialisation du lait, allant jusqu’à le déclarer, chasse gardée de la mafia, ne pouvait même en rêves, espérer être maintenu.

Autre ministre promis au gibet, l’ex ministre de la jeunesse et des sports , n’a pas échappé à la trappe. « Que celui qui n’est pas content change de pays » nous avait-il asséné…dans un discours  de fanfaronnade exagérée.

Autre angle mort de l’activité ministérielle , le ministère de l’industrie qui a consommé , excusez du peu, 3 ministres en 18 mois…à cause,  dit le citoyen lambda, du problème d’importation des véhicules. Problème transformé en siège éjectable pour le ministre chargé du secteur.

Voiture à importer ou quand le véhicule devient l’auto-tamponneuse qui renverse ministre et staff dans un sinistre sans constat et sans lendemain.

Ferhat Ait Brahim, premier du nom, s’est tout de suite trouvé en sortie de route , son successeur aussi. Qu’en sera-t-il de ce nouveau débarqué dans le ministère  de la voiture casse-tête  ?  Quid du tacot, qu’un simple concessionnaire privé aurait importé en un quart de tour ? Le moteur à explosion, n’a jamais si bien porté son nom,que dans un ministère de l’industrie…en plein sablage dans le désert de la clairvoyance politique.

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