Bengrina Abdelkader , chef de parti de son état, et client fidèle de tous les systèmes, fait une sortie tonitruante et ce juste après avoir accompli son devoir électoral le 12 juin 2021.
Il déclare- avec un ton empreint d’un sérieux sûrement de circonstance- que Saidal devrait commercialiser un Viagra politique, afin de pousser les électeurs à s’impliquer davantage dans la politique.
Sans se démonter et sans limite, il affirme avoir demandé au groupe pharmaceutique éponyme de produire ce Viagra afin de stimuler l’envie politique chez les citoyens.
Fanatisme politique sous tendu par un don de chercheur en molécules ou essai raté d’un humour de bas étage ? Bengrina, se la jouant homme politique, oublie que la décence est la première qualité chez tout prétendant à ce statut.
Qu’a cela ne tienne , le président du parti el Bina , habitué aux polémiques commanditées , joue tout seul, et comme il l’entend, dans le désert politique algérien, sans qu’a aucun moment il soit remis à sa place.
Humour à la petite semaine où saillies destinées plus à exclure qu’à rassembler ? C’est un lyrisme bas de gamme par lequel est hoqueté le glauque . Comme si débiter n’importe quoi est devenu un art politique.
Un chef de parti politique voulant arroser son acte électoral par une sortie qui marquerait les esprits ? C’est raté et nauséabond.
Ah les partis politiques et leurs animateurs…Miroirs aux girouettes, qui dansent selon la partition du prince du moment, et qui font les pitres quand il s’agit d’être sérieux , et qui sont nuls quand il est préconisé d’être à la hauteur.
Entre les opportunistes que tente l’aventure politique et qui s’y collent en faisant les beaufs , il y’a une distance qui s’appelle la dignité qui malheureusement n’imprègne pas les bouffons.
La sortie, du président d’un parti politique au sortir d’un bureau de vote, finit en une vulgaire nouba chez les danseurs sans talent d’un système, qui a toujours confondu humour et dérapage commandé.