L’année 2020 est à tout jamais intimement liée à la pandémie de la Covid-19 qui a causé 1,62 million de morts et infecté plus de 73 millions de personnes. La pire année de l’histoire contemporaine, disent certains !
9 janvier2020, le monde entier est ébranlé par l’arrivée d’un mystérieux virus nommé Corona puis Covid-19. L’OMS met en garde contre une supposée grippette qui s’avère être un virus d’une mortalité et d’une contagiosité sans précédent.
On attendait un conflit Iran- Etats-Unis, on craignait que quelques astéroïdes ne dévastent la Terre, ou que le réchauffement climatique n’emporte notre fatiguée planète Terre. Rien de tout cela.
La Covid-19 s’empare de tout…De nos vies, de nos habitudes, de notre quotidien. Avec des mesures inédites : Confinement mondial, gestes barrières, couvre-feu en temps de paix, masque devenu le talisman de survie, nombre effarant de décès quotidiens causés par la Guest-star, la Covid 19. Le tout dans l’affolement des gouvernements mondiaux qui amena, in petto, à la politisation de la crise sanitaire.
De New-York à Tokyo, de Berlin à Madrid, de Moscou à Milan et d’Alger à Johannesburg, le confinement fut un mode de gouvernance. Aucun secteur de la vie quotidienne n’y échappa.
Les Jeux olympiques de Tokyo 2020 reportés, les restos, théâtres, cinémas, commerces de proximité (non essentiels), les écoles et les universités fermées, le télétravail instauré, les avions cloués (au sol). Les hôpitaux saturés, les gouvernants affolés. Les compétitions sportives annulées puis autorisées sans spectateurs. Dans cette sinistrose des événements extra-sanitaires eurent aussi lieu : Beyrouth embrasée puis dévastée par une terrible explosion, la défaite d’un Trump mauvais perdant dans les élections présidentielles, la guerre dans le Haut Karabakh, le sort des Ouighours enfin observé par la communauté internationale, le Brexit, le décès du meilleur joueur de l’histoire du foot, Diego Maradona. Chez nous, les procès des ex-dignitaires de l’ère Boutef animèrent les discussions de l’homme de la rue, la maladie de Tebboune aussi. Le retour au pays en toute tranquillité de Khaled Nezzar, pourtant condamné à 20 ans de prison et sous mandat d’arrêt international étonna plus d’un.
Enfin, seule lueur d’espoir dans ce tableau guère folichon, l’arrivée du vaccin anti-Covid qui laisse présager des jours meilleurs pour une humanité sérieusement secouée en ce 21eme siècle naissant mais déjà effrayant.
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2020 , l’année qui a changé les habitudes algériennes , vers de meilleurs gestes. En effet les ” serrages” de main à tord et à travers ont disparu pour laisser place à des saluts à distance. De même pour tous ces bisous ça et là entre hommes et entre femmes ont disparu pour laisser place à des saluts à distance . Nous remarquons qu’il y a moins de crachats par terre dû au port du masque qui oblige l’algérien à les ingurgiter. N’est ce pas un monde moderne qui se présente à nous pour nous civiliser ? Plus largement , on retient cette amélioration de l’environnement avec moins de CO2 dans l’espace , dû au confinement . Au final la nature à repris sa place . Vivement de tels gestes barrières afin d’éviter la transmission de divers virus ou autres maladies,