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Décès du Merzak Bektache : des écrivains et romanciers pleurent la perte d’un grand  écrivain humaniste

L’écrivain Merzak Bektache, ancien journaliste et auteur de plusieurs romans à succès, est décédé samedi à Alger à l’âge de 75 ans.
Natif d’Alger en 1945, Merzak Bektache a fait son entrée en littérature dans les années 1960 avec des recueils de nouvelles avant de se lancer dans le roman.
Membre du Conseil consultatif national, créé en 1992 par le Président Mohamed Boudiaf, il a été blessé dans un attentat terroriste.
Lauréat en 2017 du Grand prix du roman Assia-Djebar pour son roman en langue arabe “La pluie écrit ses mémoires”, Bektache a signé dernièrement “Quatro”, son dernier né paru aux éditions publiques “Anep”.
Des écrivains et romanciers ont regretté l’homme de lettre, feu Merzak Bektach, décédé, le qualifiant de grand écrivain humaniste qui aimait la mer et vivait loin des projecteurs.
Pour le romancier Habib Sayah, le défunt “était parmi les plus importants écrivains algériens modernes de conte et de roman et parmi les traducteurs les plus chevronnés vers l’arabe”, le qualifiant “‘Homme et écrivain intègre, noble et vaillant”.
De son côté, l’écrivain Waciny Laredj s’est dit profondément attristé par la disparition de feu Bektache qui était un “grand” écrivain, rappelant la situation difficile qu’il avait vécue pendant la période du terrorisme dans les années 1990.
L’écrivain et traducteur, Boudaoud Amir estime que le défunt était “parmi les grands écrivains algériens les plus actifs dans l’écriture et la traduction”, rappelant ses nombreuses œuvres, dont la dernière fut le roman intitulé “Une ville s’assoit sur la mer” (2020).Natif d’Alger en 1945, Merzak Bektache a débuté sa carrière, comme journaliste en 1962, à l’Agence Algérie presse service (APS) et dans nombre de quotidiens et journaux arabophones et francophones.
Le défunt avait à son actif, plusieurs parutions en arabe et en français, ainsi que deux recueils de nouvelles.En 2017, la médaille de l’ordre du mérite national au rang de “Djadir” lui a été décernée.
Il a également été lauréat, en 2017, du Grand prix du roman Assia-Djebar pour son roman en langue arabe “La pluie écrit ses mémoires”.Feu Bektache a également traduit plusieurs romans du français vers l’arabe, à l’instar de “Les 1001 Années de la nostalgie” de Rachid
Boudjedra et écrit dans le domaine de la critique et du scénario.En 1993, il fut victime d’une tentative d’assassinat commise par un groupe terroriste, mais s’en est sorti miraculeusement indemne.
Le défunt est  inhumé, hier  après la prière du Dohr au cimetière d’El Kettar à Alger.

APS

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