Formation du gouvernement Djerad
Le président du parti Mouvement El Bina Abdelkader Bengrina a réagi hier aux informations de la participation de son parti dans le gouvernement que formera le premier ministre Abdelaziz Djerad nommé récemment par le président de la République Abdelmadjid Tebboune.
Tout en niant tout contact ou toute réunion avec aucun responsable sur les priorités et la formation du nouveau gouvernement, Bengrina a tenu a posé ses conditions en cas d’une éventuelle sollicitation de son parti pour faire partie de l’exécutif.
Le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 12 décembre, a indiqué d’abord que la participation dans le gouvernement, si sollicitation il y a, sera décidé par le Conseil national du Mouvement El Bina.
Parmi les conditions citées par Bengrina on peut lire dans un communiqué partagé sur sa page Facebook : « La consolidation des valeurs de la société algérienne et son projet national inspiré de la Déclaration de Novembre et la nécessité de généraliser l’usage de la langue arabe ».
Bengrina a ajouté que la démarche des autorités doit « s’inscrire dans le cadre d’une vision claire et non dans l’objectif de se partager les richesses », et que les autorités doivent « répondre aux revendications des ‘jeunes du 22 février’ pour bâtir une Algérie nouvelle loin des pratiques du passé » et d’inscrire parmi leurs priorités la levée de « l’injustice sur le citoyen ».
Selon Bengrina, que son parti participe ou non, qu’il soit consulté ou non, au sujet du nouveau gouvernement, quelles que soient les divergences avec le pouvoir, son parti le soutiendra toujours, quand il s’agira de la sécurité et la stabilité du pays, la sauvegarde de l’indépendance et la défense de la souveraineté nationale.
« Tout cela ne sera possible que grâce à un dialogue global, transparent, sans exclusion et souverain, qui permettra de répondre aux demandes restantes du Hirak de millions » d’algériens, a-t-il estimé. Enfin, Bengrina a réaffirmé son attachement à la plate-forme de Ain Beniane.