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Benabderrahmane installe le Conseil national des statistiques

Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a procédé, ce mercredi, à Alger, à l’installation du Conseil national des statistiques. La cérémonie d’installation s’est déroulée au Centre international des Conférences (CIC) Abdelatif Rahal, en présence de quelques membres du gouvernement dont le Ministre de la Numérisation et des statistiques Hocine Cherhabil, des représentants de nombreux organismes et institutions gouvernementaux, des représentants des partenaires sociaux et du patronat.

Cette installation coïncide avec la Journée mondiale de la statistique, célébrée tous les cinq ans. Le Conseil national des statistiques regroupe de hauts cadres et experts nommés par décret exécutif pour une durée de quatre ans, des représentants d’administrations et d’entreprises publiques, des associations à caractère syndical et professionnel, des associations à caractère scientifique, culturel, économique et social, outre des personnalités reconnues pour leur compétence en la matière.

Les membres du Conseil national des statistiques ont été nommés conformément aux dispositions du décret exécutif n 21-249 dans le Journal officiel n 45 pour l’année 2021, portant nomination des membres du Conseil national des statistiques dans son nouveau mandat.

Benabderrahmane : Le succès des réformes dépend de la qualité du système des statistiques


Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmen Benabderrahmane, a souligné, mercredi à Alger, l’importance du développement du système des statistiques, affirmant que le succès des réformes dépend de la qualité et de l’efficacité de ce système.
Dan une allocution prononcée lors de la cérémonie d’installation du Conseil national des statistiques, le Premier ministre a indiqué que “l’installation du Conseil aujourd’hui 20 octobre, qui coïncide avec la journée mondiale de la statistique traduit  l’intérêt accordé par l’Etat au système national des statistiques, et découle de notre profonde conviction quant à son  rôle dans le succès du programme de développement et de redressement ambitieux que nous œuvrons tous à faire aboutir chacun selon sa position et sa responsabilité”.
Il a souligné que l’information statistique figure parmi les facteurs de production au même titre que les autres ressources voire “plus importante”, car, a-t-il dit, aucune politique publique ne peut être élaborée si les données nécessaires ne sont pas disponibles en temps réel et avec précision.
M. Benabderrahmane a souligné en outre la nécessité de cerner les besoins des citoyens en matière de prestations sanitaires, d’enseignement, d’emploi et d’environnement en vue d’élaborer des politiques publiques répondant à leurs aspirations précisant que cette démarche ne saurait être réalisée qu’à travers “un système de statistiques efficient et efficace qui donne un  tableau exhaustif de la structure démographique en fonction de la
répartition géographique, et de son évolution à travers le temps”.
En l’absence d’un système de statistiques crédible et de qualité, il n’est pas possible d’évaluer les politiques publiques et économiques, et leurs résultats que si celles-ci sont basées sur des données qui reflètent la réalité socio-économique dans tous ses volets”, a-t-il soutenu.
Il a rappelé que le droit à l’information qui est un droit consacré par la constitution est aussi un “outil de transparence”, et par conséquent, “une source de confiance”, ajoutant que “plus l’information est crédible et disponible, plus cette confiance sera grande”. “Sachant que la nature a horreur du vide, l’absence de l’information officielle ouvre la voie aux
sceptiques et aux visions fondées sur des intentions malveillantes”, a-t-il dit.
M. Benabderrahmane a souligné qu'”il est inconcevable” que les chercheurs
et les étudiants s’appuient dans leurs études et recherches sur des données relevant d’organisations et d’organismes internationales, ce qui est également relevé au niveau des institutions officielles de l’Etat qui se basent parfois sur des sources d’informations anonymes.
Et de préciser que “la réforme de ce système représente l’un des engagements les plus importants du programme du Président de la République qui a instruit le gouvernement de créer un réseau national de collecte de statistiques afin de consolider la fiabilité des données et des indicateurs socio-économiques en vue de conférer davantage d’efficacité et d’efficience aux actions des Pouvoirs publics et aux réformes à opérer.
En application de ces engagements, le Plan d’action du Gouvernement comprend un programme ambitieux en la matière, qui prévoit, outre l’activation du Conseil national des statistiques après des années d’inactivité, des mesures permettant de développer des outils d’aide à la prise de décision, notamment en s’appuyant sur la numérisation, a indiqué
le Premier ministre.

APS

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