Accueil / National / Alors que le ministère annonce de nouvelles mesures : les étudiants en médecine boycottent les examens et persistent dans leur grève

Alors que le ministère annonce de nouvelles mesures : les étudiants en médecine boycottent les examens et persistent dans leur grève

Les étudiants des facultés de médecine ont décidé de poursuivre leur grève et de boycotter les examens, malgré les mesures annoncées par le ministère de l’Enseignement supérieur pour répondre à leurs revendications.

Les pages Facebook sont inondées de vidéos montrant l’expansion de la grève dans toutes les facultés de médecine à travers le pays. Les étudiants en quatrième et sixième année de toutes les facultés ont annoncé leur boycott des examens.

Les grévistes appellent le ministre de l’Enseignement supérieur, Kamel Bedari, à intervenir d’urgence pour prendre des mesures immédiates afin de satisfaire leurs demandes, notamment l’embauche directe après l’obtention du diplôme. Ils ont affirmé que “la grève de la dignité” se poursuivra jusqu’au 27 octobre, date à laquelle le ministère a fixé l’application des mesures sur le terrain.

Les étudiants ont brandi des slogans tels que : “Nous ne reviendrons pas tant que les promesses ne seront pas tenues”, “Non à la dilution des spécialités”, et “Comment protéger des vies sans l’arme du savoir ?”.

D’autre part, Kamel Bedari, a annoncé hier plusieurs décisions pour soutenir les étudiants en médecine, notamment l’activation des compensations financières pour les stages pratiques dans les hôpitaux et la fourniture de kits pédagogiques pour les étudiants en dentisterie en troisième année.

Le ministre a précisé que ces mesures seront appliquées durant les mois d’octobre, novembre et décembre 2024, dans la limite des crédits disponibles.

En parallèle, le syndicat national des praticiens de la santé publique a appelé le gouvernement à agir rapidement pour répondre aux revendications des étudiants et à mettre en œuvre des mesures exceptionnelles permettant l’embauche directe des médecins généralistes, pharmaciens et dentistes. Il a également profité de l’occasion pour dénoncer son exclusion des sessions de dialogue national sur les réformes de la formation médicale.

Dans un communiqué, le syndicat a affirmé, lundi, que “le syndicat national des praticiens de la santé publique, tout en suivant de près les manifestations des étudiants dans les facultés de médecine à travers le pays, exprime sa solidarité avec les collègues et soutient leurs revendications légitimes, à travers ce communiqué rappelant sa contribution, depuis des années, à de nombreuses conférences organisées par le ministère de la Santé, ainsi que ses correspondances avec les plus hautes autorités pour proposer des solutions visant à remédier aux lacunes et dysfonctionnements dans le système de santé national, notamment ceux liés à la question des ressources humaines et la formation des médecins”.

Le syndicat a qualifié la décision de geler la délivrance des certificats de conformité pour les médecins de “décision illégale”, affirmant qu’elle ne peut être une solution de substitution à d’autres mesures capables de résoudre les problèmes complexes qui poussent des centaines de médecins, même du secteur privé, à envisager l’émigration pour travailler et s’installer dans d’autres pays, demandant au ministère de renoncer à cette décision.

Amel.B

A propos LA NATION

Voir Aussi

La stratégie de défense algérienne selon la revue El Djeich : modernisation militaire, diplomatie et aide au développement

Dans un contexte mondial marqué par l’instabilité et les tensions régionales, l’Algérie poursuit résolument la …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *