
Après 11 ans depuis l’attaque terroriste contre l’installation gazière d’In Amenas, dans la wilaya d’Illizi, les autorités judiciaires ont décidé de rouvrir le dossier. Les accusés en détention dans cette affaire ont été renvoyés en jugement.
Le procès du groupe terroriste armé, composé de quatre accusés en détention, se tiendra devant la cour criminelle de première instance à Dar El Beïda le 25 mai 2025. Les prévenus sont : “Abdelkader Derwich”, surnommé Abou Bara, né à Oran et résidant dans la wilaya d’Adrar, “Kroumi Bouzian”, résidant à Adrar, “Laroussi Dherbali”, surnommé Abou Talha, résidant à la ville de Siliana en Tunisie, et un accusé de nationalité tunisienne, “Bouhafs Djafar”, résidant à Siliana.
Ceux-ci, appartenant au groupe terroriste appelé “Les Signataires par le Sang”, qui a revendiqué l’attaque armée, sont accusés de plusieurs crimes, notamment l’appartenance à une organisation terroriste opérant à l’étranger, la création, l’établissement et la gestion d’une organisation armée à des fins terroristes, ainsi que la propagation du meurtre et de la destruction liée au terrorisme. Ils sont également accusés de meurtres avec préméditation et guet-apens, de meurtres commis avec torture et actes barbares, de meurtres associés à d’autres crimes pour faciliter la fuite des auteurs, de prise d’otages et de détention illégale, d’enlèvements avec torture physique, de tentative d’enlèvement avec violence, menace et tromperie, ainsi que du transport illégal d’armement et de munitions de première et deuxième catégorie sans autorisation des autorités compétentes, et de possession d’armes et de munitions interdites.
L’attaque terroriste a fait 37 morts En revenant sur les détails de l’affaire, l’arrestation des accusés fait suite à l’annonce par les autorités de sécurité algériennes, le 18 janvier 2013, du décès de 37 victimes, dont 23 otages étrangers, et de la mort de 29 terroristes de nationalités algérienne, tunisienne, égyptienne, malienne, nigériane, canadienne et mauritanienne. L’attaque terroriste a fait l’objet d’une large couverture médiatique locale et internationale en raison de la gravité des événements.
L’opération s’est conclue après trois jours par la libération de 685 travailleurs algériens et 107 étrangers, qui étaient détenus par les membres du groupe armé lors de l’attaque.
Les forces de sécurité algériennes, soutenues par l’Armée nationale populaire, ont réussi à encercler les terroristes responsables de l’attaque et ont rejeté toute négociation avec le groupe, qui comprenait des membres de nationalités diverses : libyenne, tunisienne, yéménite, égyptienne, syrienne et malienne.
Synthèse : Ab.N