Appel au dialogue
Après ses déclarations dans le quotidien Elkhabr concernant son réponse favorable à l’appelau dialogue lancé par le président de la république, la présidente du parti de l’Union pour le Changement et le Progrès’’(UCP) Mme Zoubida Assoul, fait marche arrière, en démentant publiquement d’avoir accepté la «main tendue» du président Tebboune pour un dialogue politique.
« Je voudrai préciser en urgence que je n’ai à aucun moment déclaré, dans l’entretien que j’ai accordé à El Khabar et paru aujourd’hui, accepter un dialogue pour trouver la solution à la crise politique» écrit Zoubida Assoul, sur sa page Facebook.
Hier, dans une interview à TSA, elle déclare à propos du dialogue : « On ne peut pas parler de dialogue alors que le chef de l’État, depuis son investiture, n’a jamais appelé au dialogue. Aussi, les millions d’Algériens et d’Algériennes qui sortent depuis dix mois ont posé des préalables avant tout dialogue…» Et après l’énumération de ces préalables, elle ajoute : « Une fois que toutes ces conditions sont réunies, on pourra parler de dialogue, mais encore une fois, il faut que le chef de l’État fasse un appel dans ce sens. »
Visiblement prise de court par des réactions en chaînes des militants et sympathisants de son parti, Mme Assoul rappelle que le «président de l’Etat n’a pas encore appelé à un dialogue depuis sa prestation du serment», et qu’elle allait adresser un droit de réponse au journal El Khabar.
Les déclarations de la patronne du parti du Changement et du Progrès sur les colonnes d’ El Khabar ont soulevé un tollé de réactions négatives du fait que Mme Assoul se prévalait jusque là d’être l’un des acteurs politiques de premier plan du Hirak.
R.N
