24éme vendredi du Hirak
Les Algériennes et les Algériens ont marché à travers plusieurs wilayas à nouveau ce
24e vendredi, pour revendiquer le « départ du système » et de toutes ses figures « sans
la moindre concession ».
Les marches pacifiques d’hier ont une grande importance car elle interviennent au
lendemain du niet affiché par le chef de l’Etat major de l’armée nationale populaire
Ahmed Gaid Salah face aux préalables posés par le panel de Karim Younès qui sont
aussi des revendications du mouvement populaire. La manifestation du 24 vendredi était
également décisive pour la suite à donner à ce même panel fissuré déjà par l’annonce
du retrait de deux de ses membres, à savoir, Smail Lalmas et Benaissa Azzedine et la
démission refusée à son coordinateur Karim Younès.
La mobilisation au rendez vous malgré la canicule et du début du mois de congé pour la
majorité des fonctionnaires. La mobilisation était nationale. A Oran après une
manifestation qui a duré plus de trois heures, les milliers de manifestants ont convergé
vers le siège de la wilaya pour observer le traditionnel rassemblement marquant la fin de
la marche du vendredi.
A Mostaganem en dépit de la forte chaleur et la période des vacances, la mobilisation
reste intacte dans la ville, maintenant les mêmes revendications réclamées chaque fin
de semaine notamment l’instauration d’un état civil de droit et de justice
A Tlemcen des centaines de manifestants ont marché dans la rue ce vendredi pour
réitérer les doléances du mouvement citoyen liées à la nécessité de l’entame d’un
processus démocratique. Des manifestants ont également fustigé le dialogue prôné par
le panel qualifié de « manœuvre vaine ». A Relizane les manifestants ont réitéré leur
revendication à la « construction d’un État de droit ». La marche du 24ème vendredi à
TiziOuzou était très importante. Le même constat à Bejaia et Bouira.
A Alger la mobilisation était forte. Les manifestants menacent de recourir à la
désobéissance civile
