10 millions d’élèves rejoignent les bancs de l’école, ce mardi 21 septembre. Une rentrée scolaire pas du tout comme les autres et marquée par une 2e année de crise sanitaire.
Une rentrée scolaire sur laquelle sont venus se greffer d’autres soucis, et non des moindres, comme la gymnastique des horaires, le problème de l’eau courante, qui a elle seule pourrait gréver le fonctionnement des cantines, plomber l’hygiène…entravant de façon significative l’application du protocole sanitaire dans les établissements scolaires.
Si pour le ministre de l’éducation, toutes les conditions sont réunies pour une rentrée scolaire réussie, il n’en va pas de même pour le syndicat des travailleurs de l’éducation ( SATEF), qui pointe du doigt l’équation sanitaire.
Même son de cloche chez le président l’UNPEF(union nationale des personnels de l’éducation et de la formation), qui estime que rien ne sert de s’atteler à réussir une rentrée scolaire, et qu’au final on rate l’année scolaire. Il met en relief le manque d’enseignants dans les matières essentielles comme les mathématiques, le français, l’histoire-géo etc.
Quadrature du cercle du savoir et table des matières compliquée…par les problèmes du Covid , de l’eau , des cantines, du manque d’enseignants et de la surcharge horaire : le tableau est plus que jamais noir.
La tutelle rassure et les syndicats préviennent : La concordance des tons se fracasse sur le genre et le nombre de problèmes qui sortent du complément d’objet , pour finir sur une tangente socio- éducative pleine d’interrogations…inédites.
Ah l’école ! Quel joli souvenir devenu un ramassis d’élèves dressés pour finir au bac avec 9 de moyenne !
Ensemble vide, -tanguant entre les cours bâclés dans l’école publique, et les cours de « sous- tiens» prodigués à domicile…par des profs cupides et attentionnés pour les élèves qu’ils drivent at-home,-l’école de l’égalité des chances vole en éclats pluriels. Et remet dans le programme « Le Fils du pauvre » version 21e siècle.
2 mondes dans une même école…l’ex craie poudreuse, l’ex encre violette, le «en rang par deux» et le «asseyez vous», s’effacent définitivement d’une école algérienne grammaticalement sinistrée.
