Algérie-Italie : sommet entre Tebboune et Meloni prévu pour la fin juillet

Les consultations tenues dans le cadre des travaux de la 4ᵉ session du dialogue stratégique algéro-italien, qui s’est déroulée avant-hier à Alger, ont été couronnées par des avancées significatives.

Dans le cadre de la dynamique des relations solides entre l’Algérie et l’Italie, l’ambassadeur Lounès Magramane, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, a co-présidé les travaux de cette session avec son homologue italien Riccardo Guariglia, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Les consultations ont été conclues par une audience accordée au responsable italien par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, qui a souligné la solidité des relations bilatérales et leurs perspectives prometteuses dans tous les domaines.

Cette quatrième session du dialogue stratégique s’inscrit dans le cadre de la préparation de la cinquième édition du sommet intergouvernemental algéro-italien, qui se tiendra à Rome, capitale italienne, à la fin du mois de juillet. Le sommet sera présidé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et la présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que cette session a constitué une étape importante pour une évaluation globale de la coopération bilatérale dans divers domaines, reposant sur la tradition de concertation politique régulière entre les deux pays, illustrée par une série de visites de haut niveau, dont la plus récente a été celle du vice-président du Conseil et ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, en Algérie en 2024, sur invitation du ministre Attaf.

Les relations algéro-italiennes connaissent un dynamisme particulier, notamment dans les secteurs stratégiques, au premier rang desquels figure l’énergie. L’Italie est en effet l’un des principaux partenaires européens de l’Algérie pour l’exportation de gaz naturel. La coopération s’étend également aux projets de transition énergétique et d’exploitation des énergies renouvelables.

Dans le domaine agricole, le partenariat se renforce à travers l’échange d’expertise et de technologies, ainsi que le développement de la sécurité alimentaire commune, dans l’intérêt des deux peuples et dans un climat de confiance politique mutuelle.

Sur le plan politique, les consultations ont révélé une grande convergence de vues entre les deux parties sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment les développements en Palestine occupée, la question du Sahara occidental, ainsi que les crises en Libye et dans la région du Sahel. Les deux parties ont exprimé un engagement commun en faveur de solutions pacifiques et du respect de la légalité internationale.

Cette dynamique croissante entre Alger et Rome témoigne de la profondeur du partenariat stratégique entre les deux pays, reflétant la volonté de leurs dirigeants de hisser les relations bilatérales à un niveau supérieur de coopération et d’intégration, au service de la stabilité et du développement des deux rives de la Méditerranée.

R.N