Les forces de l’occupation sionistes ont libéré ce lundi 83 prisonniers palestiniens de la prison d’Ofer, à l’ouest de Ramallah en Cisjordanie occupée, dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu conclu dans la bande de Ghaza, après deux ans d’agression génocidaire sioniste.
Selon la première phase du plan, tous les prisonniers sionistes dans la bande de Ghaza seront libérés, en échange de la libération par les autorités d’occupation de 250 prisonniers palestiniens condamnés à de lourdes peines, voire à la réclusion à perpétuité : 83 de la prison d’Ofer, à l’ouest de Ramallah, et 167 de la prison de Waktziot, dans le Néguev, a précisé l’agence de presse Wafa.
Les bus qui sont arrivés dans la ville de Beitunia, à l’ouest de Ramallah, n’étaient pas de simples moyens de transport. Ils étaient chargés d’années de douleur, d’attente et de nostalgie.
Lorsque les bus se sont arrêtés devant la foule en attente, des émotions de joie et de larmes ont explosé, et les familles se sont précipitées pour embrasser leurs proches, revenus à la liberté après de longues années derrière les barreaux.
Les rues de Ramallah étaient bondées de monde venu accueillir les prisonniers libérés après des années de détention dans les prisons de l’occupation.
Depuis l’intérieur des bus, les prisonniers saluaient leurs proches et les foules massées de chaque côté de la route, leurs regards exprimant un mélange de joie et de soulagement après leur libération de la prison militaire d’Ofer.
Les bus avançaient lentement sur les routes menant aux centres d’accueil des prisonniers, tandis que les libérés regardaient la foule par les fenêtres.
Les célébrations étaient rythmées par des scènes d’étreintes et de larmes entre les prisonniers et leurs familles, et les caméras ont immortalisé ces moments de bonheur qui ont envahi les rues de Ramallah.
Les sourires et les larmes illuminaient les visages des proches et des foules rassemblées depuis les premières heures du matin pour accueillir le retour de leurs fils à la liberté.
Les familles s’étaient massées dès l’aube aux entrées des villes et villages palestiniens pour accueillir leurs proches libérés des prisons de l’occupation. Tous se sont étreints dans des scènes émouvantes qui ont incarné une immense joie après tant d’années d’absence et d’attente.
Plus tôt dans la matinée, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé avoir reçu les 20 prisonniers de guerre sionistes dans la bande de Ghaza en deux groupes et les avoir remis aux autorités d’occupation.
Selon les organisations de prisonniers palestiniens, le nombre de détenus dans les prisons sionistes dépasse les 11.000, souffrant de conditions catastrophiques, notamment la torture, la famine et la négligence médicale systématique, qui ont conduit à la mort de plusieurs personnes en captivité.
Le Bureau d’information des prisonniers palestiniens a révélé, dans la matinée d’hier lundi, les détails concernant le nombre et les catégories de prisonniers qui seront libérés des prisons de l’occupation, dans le cadre de la première phase de « l’accord de Charm el-Cheikh » visant à instaurer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Le bureau a confirmé que l’accord en cours permettra la libération de 1 968 prisonniers palestiniens, dont 250 prisonniers condamnés à la perpétuité ou à de lourdes peines, ce qui représente une avancée majeure pour le mouvement des prisonniers et la résistance palestinienne.
Selon le communiqué publié par le Bureau d’information des prisonniers, l’opération de libération, dont la première étape a commencé hier matin, concerne les catégories suivantes de prisonniers :
250 prisonniers condamnés à la réclusion à perpétuité ou à de longues peines, ayant passé de nombreuses années dans les prisons de l’occupation. 1 718 prisonniers originaires de la bande de Gaza, arrêtés après le 7 octobre 2023.
Selon les organisations de prisonniers palestiniens, le nombre de détenus dans les prisons sionistes dépasse les 11.000, souffrant de conditions catastrophiques, notamment la torture, la famine et la négligence médicale systématique, qui ont conduit à la mort de plusieurs personnes en captivité.
De plus, le nombre de femmes détenues a atteint 53, dont trois de Ghaza, et deux filles. On compte environ 400 enfants détenus dans les prisons d’Ofer et de Megiddo, tandis que le nombre de détenus sans jugement a atteint environ 3.380 en octobre dernier.
R.I
LA NATION Quotidien National D'information