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Ammar Belhimer : a danger exceptionnel, communication exceptionnelle

Lors d’un entretien accordé samedi soir à la télévision publique, à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, le ministre a expliqué que “dans un contexte de forte tension, c’est la communication de crise qui est de mise afin de répondre au droit du citoyen à l’information”.

Soulignant, dans ce sens, que le plan médiatique institutionnel repose sur quatre (4) axes, il a précisé que le premier concerne “l’organisation d’un point de presse quotidien, à travers lequel est communiqué le bilan épidémiologique des dernières 24h, l’établissement d’une liste nominative des Imams et des spécialistes en infectiologie et en virologie disposés à prendre part aux émissions radiophoniques et télévisées, et interventions dans la presse papier et numérique”.

Le ministre a indiqué, à ce propos, que “l’Information en temps de crise s’inscrit dans le cadre d’un réseau de commandements bien structuré autour de trois hiérarchies à caractère stratégique, opérationnel ou pratique et tactique”.

Il a expliqué que le commandement stratégique “requiert deux niveaux de prise de décision, et ce, sous l’autorité du président de la République, en l’occurrence le Haut conseil de sécurité (HCS) et le Gouvernement”.

Pour M. Belhimer, il fallait “une intervention du HCS car nous sommes devant ce qui est appelé, en Droit international, le concept de “danger public exceptionnel”, qui menace l’existence de la Nation tout entière.

Partant, l’Algérie, à l’instar de tous les autres pays, peut prendre des mesures exceptionnelles, en ce sens que les Pouvoirs publics ne sont pas tenus, dans de telles circonstances (éviter la propagation de la pandémie), de respecter les obligations inhérentes au pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), dont les droits de réunion, de manifestation, de rassemblement et de circulation”, a-t-il ajouté.

“Nous sommes, donc, devant quelque chose de plus grave qu’un état d’urgence sanitaire”, a-t-il soutenu.

Et d’ajouter : “il y a une autre institution au cœur de cette bataille, c’est le Gouvernement, et à sa tête le Premier ministre qui a, très tôt c’est-à-dire le 21 janvier dernier, signé une circulaire appelant les services compétents à la vigilance et à la prise de mesures de pré-dépistage”.

Cette circulaire est intervenue plus d’un mois avant l’enregistrement du premier cas d’infection au nouveau Coronavirus, celui d’un ressortissant italien à Hassi Messaoud, a rappelé M. Belhimer.

Evoquant le commandement opérationnel, le ministre a souligné que ce dernier a mobilisé les efforts du ministère de la Santé, notamment le ministre, la cellule logistique, les directeurs de la santé publique et les commissions de wilayas.

A cet effet, M. Belhimer a salué le rôle de la cellule de suivi et d’information la qualifiant de “noyau central” de ce commandement opérationnel, à travers laquelle l’Etat garantie aux citoyens l’accès juste, équitable et continu à l’information relative aux risques majeurs.

R.N

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