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UGTA : «On va vers une augmentation à 100%  des salaires»

Cette nouvelle augmentation du SNMG est une référence de calcul des salaires, y compris pour certains cadres et retraités en fonction des capacités des entreprises et organismes de manière à éviter le tassement des salaires.

le Secrétaire générale de l’UGTA, Amar Takdjout, a indiqué, lors de son passge, ce mardi à l’émission ‘’L’invité du jour’’ de la chaine3 de la Radio algérienne qu’avec la décision prise dimanche dernier lors du Conseil des ministres, d’augmenter le SNMG (salaire national minimum garanti) de 20 000 DA à 24 000 DA, le président Tebboune a fait preuve d’un respect, tout à fait honorable, concernant ses engagements envers  les citoyens et plus particulièrement les travailleurs. Il a rappelé qu’il s’agit d’une réponse à la « demande exprimée par l’UGTA lorsque le président de la République nous a rendu visite le1er Mai 2024 ». Et d’ajouter : « il nous avait promis d’étudier toutes les demandes exprimées par l’UGTA en ce moment-là et qu’il allait le faire de manière graduelle pour un ensemble de questions dont celle du congé de maternité et des pensions de retraite ». « L’objectif du président est d’arriver graduellement à une augmentation à 100%  des salaires (…) en vue d’améliorer le pouvoir d’achat des citoyens », a insisté le patron de la centrale syndicale, rappelant qu’il y avait « déjà eu des augmentations de la fonction publique et celles des retraités atteignant les 15%».

Amar Takdjout a en outre expliqué que cette nouvelle augmentation du SNMG est une référence de calcul des salaires, y compris pour certains cadres et retraités en fonction des capacités des entreprises et organismes de manière à éviter le tassement des salaires ».   Il a, cependant, mis en garde contre le risque inflationniste en appelant les entreprises économiques à rompre avec « l’attitude de rester dans l’attente des augmentations et d’agir pour la dynamisation de l’économie réelle », celle de la production des biens et services. « Aujourd’hui, il faut une remise en cause de chacun d’entre nous, dans les entreprises économiques et les administrations. Il ne suffit pas d’attendre uniquement de décréter des augmentations, nous sommes appelé à changer d’attitude et de vision de notre économie’, a-t-il dit, avant d’ajouter :  les augmentations non suivies la production et une économie forte, risquent d’être bouffées par l’inflation».

Source : Radio algérienne

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