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Tebounne nomme les membres du nouveau gouvernement : retour remarquable de Lamamra et départ de Zeghmati

La présidence de la République a annoncé ce mercredi la composition du nouveau gouvernement dirigé le Premier ministre Aimene Benabderrahmane.

Le nouveau cabinet est composé par 34 portefeuilles. Une équipe réduite par rapport à la précédente. La première observation est que le premier a gardé pour lui-même le ministère des finances, poste qu’il occupait sous l’autorité de Abdelaziz Djerad. Sid Ahmed Ghozali avait fait la même chose en 1991.

Parmi les nouveautés ou les surprises figurent le retour de Ramtane Lamamra au poste de ministre des Affaires étrangères et de la Communauté algérienne à l’étranger, et le départ de Belkacem Zeghmati du département de la Justice. Le premier remplace Sabri Boukadoum et le second est remplacé par Abdelrachid Tebbi.

Deux ministères de souveraineté, dans un contexte national et international bien chargé d’événements et de défis.

Le départ du ministre de la justice, Belkacem Zeghmati, ne pourrait pas passer inaperçu, lui qui pris sur lui près de deux années bien chargées d’événements judiciaires.

Lamamra, lui, nous habitué à un va et vient, avec des séjours qui ne durent que quelques mois.

Parmi les départs, figurent, entre autres, le ministre du tourisme, Boughazi, celui de l’Education, Ouajout, la culture, Bendouda et le professeur Chams Eddine Chitourn chargé de la transition énergétique.

En revanche, 15 ministres sont maintenus parmi lesquels Kamel Beldjoud (Intérieur), Kamel Rezig (Commerce), Abderrahmane Benbouzid (Santé), Lotfi Benbahmed (Industrie pharmaceutique), Ammar Belhimer (Communication), Mohamed Arkab (Énergie et mines).

Force est de constater que deux ministres, au moins, ont été maintenus malgré des crises majeures qui ont frappé leurs secteurs : Le premier est le ministre du commerce, Kamel Rezik et sa gestion controversée du secteur. Le deuxième est le ministre de la santé, Abderrahmane Benbouzid, le «gestionnaire» en chef de la crise sanitaire que traversent l’Algérie et le monde. Si le maintien de ce dernier est un tant soit peu compréhensible compte tenu de l’évolution de la situation pandémique dans le pays par rapport à d’autres pays, surtout en Afrique, le maintien du ministre du commerce est problématique.

Abir Najri

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