Dans une déclaration intitulée «Les professeurs d’université disent non à la répression», d’éminents universitaires et universitaires en Algérie et à l’étranger ont condamné la répression à laquelle des centaines de citoyens, y compris des professeurs d’université, ont été soumis le 117e vendredi du mouvement populaire, appelant les autorités à libérer immédiatement les détenus du Hirak et lever les restrictions aux libertés individuelles et collectives.
Les signataires du communiqué, qui représentent 40 universités dans le pays et à l’étranger, ont déclaré qu’ils ont été témoins de restrictions de sécurité et de répression lors du 117e vendredi du mouvement populaire, considérant que cette répression a atteint son paroxysme avec l’arrestation de centaines de citoyens sans précédent.
Les signataires, au nombre d’une centaine, se sont interrogés : «Est-il raisonnable d’arrêter un professeur d’université qui préférait rester dans son pays pour contribuer à la formation de ses compatriotes? Est-il raisonnable d’arrêter un étudiant exprimant son amour pour la patrie avec son combat pacifique ? Est-il raisonnable d’arrêter un journaliste parce qu’il relaie l’information ? Est-il raisonnable d’arrêter un avocat dont la profession est de défendre le citoyen ? »
Les signataires revendiquent : «la libération de tous les prisonniers d’opinion, la cessation du harcèlement des militants du mouvement et des participants aux rassemblements, la levée des restrictions aux libertés individuelles et collectives, et la reconnaissance du droit de manifester pacifiquement inscrit dans la Constitution en annulant la dernière instruction du ministère de l’Intérieur et l’ouverture de l’espace médiatique public aux différentes opinions et tendances. »
Parmi les signataires de la déclaration figurent de grands noms dans le domaine de la recherche scientifique et des sciences sociales, notamment le professeur Noureddin Malikchi, spécialiste en astronomie de l’Université du Delaware aux États-Unis d’Amérique, Rashid Ishawi, spécialiste de l’intelligence artificielle de la Université de Montréal, Hosni Abidi, professeur de science politique à l’Université de Genève, et Al-Hawari Uday, professeur en Sociologie à Washington, DC, Mouloud Boumgar, professeur de droit public en France, Louise Ait Hammadouche, professeur de science politique en Algérie, Radwan Boujemaa, professeur en science de communication, et Mohamed Zaaf de l’Université d’Annaba.
Mahdi Berrached
Bonjour,
Je pose une question à ces 100 universitaires, s’ils sont vraiment pour la Démocratie, qu’ils me citent un seul pays dans le monde et surtout dans les pays Occidentaux, notamment la France, l’Allemagne et le Royaume Uni où l’on manifeste, sans demande d’autorisation. Je suis moi même universitaire à la retraite en Europe et Afrique, Outre mer. Depuis les années 60, jusqu’à ce jour, j’ai manifesté contre la guerre au Vietnam, en Algérie, en faveur de CUBA, le VENEZUELA, la PALESTINE, contre l’agression de l’Irak, de la SYRIE, la Lybie et autres manifestations politique en France, Allemagne, Royaume Uni.
A toutes ces manifestations où j’ai participé il a fallu demander l’autorisation, fixer la date, les heures, le parcours. Sinon c’est l’Anarchie. De plus les autorités doivent prévoir les débordements, les incidents, les accidents (crises cardiaques, blessures). De ce fait, il faut un encadrement en policiers, médecins, infirmières, pompiers.