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Conformément aux termes de cet accord, les deux parties discuteront du programme de travaux envisagé, dans le but d’évaluer et d’exploiter les ressources en hydrocarbures dans les deux bassins, tout en veillant à intégrer les meilleures pratiques en matière de protection de l’environnement et d’exploitation responsable des ressources naturelles.
Le groupe Sonatrach a signé, hier à Alger, un protocole d’accord avec la société chinoise Sinopec, visant à définir un cadre de coopération entre les deux parties en vue de la signature d’un ou plusieurs contrats d’hydrocarbures portant sur des zones d’intérêt situées dans les bassins de Gourara et de Berkine Est. L’accord a été signé par Ferhat Ounoughi, vice-président chargé des activités commerciales et du marketing chez Sonatrach, et Wu Xiuli, président-directeur général de Sinopec Overseas Oil & Gas, sous la supervision du ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab. Conformément aux termes de cet accord, les deux parties discuteront du programme de travaux envisagé, dans le but d’évaluer et d’exploiter les ressources en hydrocarbures dans les deux bassins, tout en veillant à intégrer les meilleures pratiques en matière de protection de l’environnement et d’exploitation responsable des ressources naturelles.
Dans son discours à cette occasion, le PDG du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, a souligné que « la signature de cet accord, fruit d’un long parcours de coopération et de travail commun, ouvre des perspectives prometteuses aux deux parties pour l’exploration des ressources en hydrocarbures dans ces régions, renforçant ainsi les opportunités de partenariat et de conclusion de contrats dans un cadre de valorisation responsable et durable de nos richesses nationales». Il a précisé que son groupe considère cet accord comme une « étape nouvelle et constructive » dans le cadre de la relation « historique » qui le lie à Sinopec, soulignant que ce partenariat renouvelé « reflète la confiance mutuelle entre les deux parties, ainsi qu’une vision partagée de l’importance de développer nos ressources naturelles sur des bases scientifiques et techniques solides». Il s’est dit convaincu que l’accord permettra aux deux parties de poser les bases de projets de qualité «en adéquation avec les aspirations de nos deux pays et de nos peuples, et contribuant au développement durable des ressources énergétiques». Il a également précisé que l’accord autorise les deux parties à travailler dans les bassins de Gourara et de Berkine Est pendant une durée de six mois, renouvelable, ajoutant : «nous espérons qu’à l’issue de cette période, un contrat d’hydrocarbures sera signé pour le développement de ces deux périmètres, ce qui renforcera nos capacités de production». Selon lui, cet accord s’inscrit dans l’engagement de Sonatrach, dans le cadre de son plan de développement visant à élargir ses partenariats stratégiques et à ouvrir de nouvelles perspectives dans les domaines de l’exploration, du développement et de l’innovation. Il a aussi noté avoir constaté chez les partenaires de Sinopec une réelle volonté de faire évoluer la coopération vers un niveau stratégique à la hauteur de la profondeur des relations traditionnelles entre l’Algérie et la Chine.
Pour sa part, le directeur général de Sinopec et membre de son conseil d’administration, Xu Weisheng, a affirmé que cet accord représente «un tournant» dans le partenariat entre les deux parties, exprimant le souhait de la société chinoise de contribuer au développement du secteur des hydrocarbures en Algérie en partageant son expertise dans ce domaine. Il a ajouté que Sinopec est convaincue que ses projets en Algérie apporteront une valeur durable» à sa coopération avec Sonatrach, et permettront aux deux parties d’évoluer ensemble à un rythme «rapide». Il a également affirmé que Sinopec aspire à œuvrer à différents niveaux, en menant des études conjointes avec Sonatrach et en explorant la possibilité de construire des usines de production d’équipements essentiels pour le secteur des hydrocarbures, assurant ainsi des bénéfices mutuels issus de cette dynamique.
Il convient de rappeler que Sinopec est présent en Algérie depuis 2002, où elle exploite le champ de Zarzaitine en partenariat avec Sonatrach, dans le cadre d’un contrat visant à récupérer et valoriser les hydrocarbures disponibles sur ce site. Le groupe chinois est également partenaire de Sonatrach dans le cadre d’un contrat d’hydrocarbures signé le 25 février 2025, portant sur l’exploration et l’exploitation du périmètre de Hassi Berkane Nord.
Synthèse : S.A.K
