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Sellal et Ouyahia chargent Abdelaziz Bouteflika

Procès en appel de l’Affaires de montage automobile

Le procès en appel dans les deux affaires relatives au dossier de montage automobile et au financement occulte de partis politiques et de la campagne électorale pour la présidentielle d’avril 2019, dans lesquelles sont poursuivis les deux anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, a repris hier à la Cour d’Alger.

Il parait que, cette fois-ci, les deux ex-premiers ministres, ont décidé de changer leur stratégie de défense en chargeant l’ex président, AbdelAziz Bouteflika. Pour l’un que pour l’autre, il s’agissait de l’application  du programme du président de la république. Abdelmalek Sellal est allé jusqu’à demander la convocation de Bouteflika comme témoin. Ainsi, le nom du président déchu est cité, pour la première fois dans un tribunal.

Ce procès, impliquant également d’anciens ministres de l’Industrie et des hommes d’affaires, avait été reporté mercredi dernier à la demande de la défense des accusés.

Il intervient suite à l’appel interjeté par le Parquet et le collectif de défense contre le verdict prononcé, le 10 décembre 2019, par le Tribunal de Sidi M’hamed, condamnant, notamment, les anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia à une peine de 15 ans de prison ferme assortie d’une amende de deux (2) millions de DA, avec confiscation de tous ses biens, et Abdelmalek Sellal, à une peine de 12 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un (1) million DA.

Dans la même affaire, les anciens ministres de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb a écopé par contumace d’une peine de 20 ans de prison ferme assortie d’une amende avec émission d’un mandat d’arrêt international à son encontre, Youcef Yousfi d’une peine de 10 ans de prison ferme, et Mahdjoub Bedda d’une peine de 10 ans de prison ferme.

Ont été condamnés également l’ancienne ministre et wali Nouria Yamina Zerhouni à une peine de 5 ans de prison ferme, les hommes d’affaires Ahmed Mazouz à une peine de 7 ans de prison ferme avec confiscation des fonds saisis, Hassan Larbaoui à une peine de 6 ans de prison ferme avec confiscation des fonds saisis, et Mohamed Bairi à une peine de 3 ans de prison ferme. Le fils de l’ancien Premier,  Fares Sellal a été condamné, quant à lui, à une peine de 3 ans de prison ferme.

Ce procès en appel avait été déjà reporté une première fois le 12 février par la Cour d’Alger.

R.N

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